Brèves

Tennis

ATP Cup : Rafael Nadal et Novak Djokovic débutent sans encombre

Entrée réussie pour les cadors. Rafael Nadal et Novak Djokovic ont assuré samedi pour leur entrée en lice en Australie dans l’ATP Cup, la nouvelle compétition entre nations qui entend s’imposer comme héritière de l’ancienne Coupe Davis. À Perth, le n° 1 mondial a battu (6-3, 7-5) le Géorgien Nikoloz Basilashvili, et fait faire à l’Espagne son premier pas vers la phase finale de l’ATP Cup, un mois et demi après avoir remporté à Madrid sa concurrente directe, la Coupe Davis nouvelle formule. Roberto Bautista avait apporté plus tôt le premier point à l’Espagne en démolissant (6-0, 6-0) Aleksandre Metreveli. La confrontation dans la poche pour l’Espagne, Nadal a donc pu s’économiser et a laissé Feliciano Lopez et Pablo Carreño Busta prendre le troisième point en double. Même formalité pour Djokovic. Le dauphin de Nadal au classement ATP a fait gagner la Serbie en disposant du Sud-Africain Kevin Anderson à Brisbane (7-6 (7/5) 7-6 (8/6)), après la victoire (3-6, 7-6 (7/4), 6-3) de Dusan Lajovic contre Lloyd Harris. Comme Nadal, Djokovic a laissé tomber le double, remporté par la paire Nikola Cacic/Viktor Troicki. L’Espagne et la Serbie sont donc bien parties pour avancer dans la compétition, où 24 nations sont réparties en six groupes de quatre entre Brisbane, Sydney et Perth. Les huit meilleures équipes des phases de groupe se qualifieront ensuite pour les éliminations directes à Sydney. Dans les autres confrontations, la Croatie a dominé l’Autriche, la France a battu le Chili, l’Argentine a vaincu la Pologne et le Japon a écrasé l’Uruguay.

Rallye-raid

Surprise ! Vaidotas Zala premier leader du Dakar

Un vainqueur inattendu pour lancer le Dakar 2020 : le Lituanien Vaidotas Zala (Mini John Cooper) s’est imposé hier devant les principaux favoris et devient du même coup le premier leader de la catégorie auto. Douzième de l’édition péruvienne l’an dernier, Zala a bouclé les 319 kilomètres de la spéciale sur les rives de la mer Rouge devant le Français Stéphane Peterhansel, également au volant d’une Mini, repoussé à 2 min 14 sec. Peterhansel a connu des débuts de collaboration compliqués avec son nouveau copilote portugais Paulo Fiuza, barrière de la langue oblige. « En 21 Dakar, je n’ai jamais eu de copilotage en anglais, donc il faut s’habituer », a-t-il reconnu au terme d’une étape variée, faite de pistes lentes et de grandes plaines sablonneuses rapides. Une autre Mini, celle de l’Espagnol Carlos Sainz, complète le podium, avec 2 min 50 sec de retard sur Zala. Longtemps bien placé pour la victoire, le Qatari Nasser al-Attiyah a connu quelques ennuis avec sa Toyota et a perdu du temps à cause de trois crevaisons dans les 10 derniers kilomètres du parcours. Le tenant du titre et triple lauréat du rallye-raid limite la casse toutefois, et se retrouve 4e à plus de 5 minutes. « Ça a été une dure journée, je ne sais pas ce qui s’est passé, c’est assez étrange », a-t-il réagi. Fernando Alonso, grande attraction de cette 42e édition, la première à se dérouler en Arabie saoudite, pointe de son côté à 15 min 27 sec au volant de sa Toyota. Le double champion du monde de F1, débutant sur le célèbre rallye-raid, conclut sa première spéciale sur le Dakar à une honorable 11e place. L’étape a également été marquée par l’abandon de Romain Dumas. Le Français, qui a remporté les 24 Heures du Mans à deux reprises, a dû laisser sa voiture en feu après seulement 65 kilomètres. Chez les motos, le tenant du titre Toby Price (KTM) a pris la tête d’entrée de jeu, devant l’Américain Ricky Brabec (Honda) et l’Autrichien Matthias Walkner (KTM). Aujourd’hui, la course poursuit sa route vers Neom, un projet pharaonique de ville futuriste, pour une étape de 401 km, dont 367 km de secteur sélectif. Grande nouveauté pour cette 2e étape : le roadbook sera distribué aux pilotes le matin même et non plus la veille au soir.

Basket-ball

Vince Carter, l’immortel, s’éternise en NBA

Le non-match des Los Angeles Clippers contre les Memphis Grizzlies et la défaillance des Dallas Mavericks face aux Charlotte Hornets ont contrasté avec le sérieux et la solidité des Milwaukee Bucks devant les San Antonio Spurs, samedi soir en NBA (hier matin au Liban) où Vince Carter, l’immortel, est entré dans l’histoire par sa longévité. En prenant part à la victoire des Atlanta Hawks contre les Indiana Pacers, Vince Carter (3 points en 18 minutes sur le parquet) est devenu le premier joueur de l’histoire de la NBA à avoir joué sur quatre décennies. Un rendez-vous qu’il s’était fixé en décidant l’été dernier de disputer sa 22e et dernière saison dans la Ligue nord-américaine. Qui d’autre peut se targuer d’avoir joué à la fois contre Michael Jordan, Hakeem Olajuwon et Charles Barkley dès son année de draft en 1998 ; Shaquille O’Neal, Tim Duncan et Kobe Bryant dans les années 2000 ; LeBron James, Kevin Durant et Stephen Curry dans les années 2010 ; enfin, Giannis Antetokounmpo et Luka Doncic en 2020 ? Personne. Sur les parquets, les Clippers ont glissé à la 4e place à l’Ouest, tandis que les Grizzlies sont 11es. Les Bucks, eux, ont conforté leur meilleur bilan de la Ligue (32 victoires-5 défaites) et leur 1re place du classement à l’Est. Voici les résultats complets : Washington Wizards-Denver Nuggets (128-114), Dallas Mavericks-Charlotte Hornets (120-123), Milwaukee Bucks-San Antonio Spurs (127-118), Atlanta Hawks-Indiana Pacers (116-111), Cleveland Cavaliers-Oklahoma City Thunder (106-121), Sacramento Kings-New Orleans Pelicans (115-117), Chicago Bulls-Boston Celtics (104-111), Orlando Magic-Utah Jazz (96-109), Brooklyn Nets-Toronto Raptors (102-121), Golden State Warriors-Detroit Pistons (104-111), Los Angeles Clippers-Memphis Grizzlies (114-140).

Football américain

Tennessee détrône New England en play-offs

Les New England Patriots, tenants du titre de la NFL (la Ligue nationale de football américain), ont été éliminés (20-13) samedi dès le 1er tour des play-offs par les Tennessee Titans, un cuisant échec qui pourrait précéder la fin de l’ère du quarterback Tom Brady chez les Patriots, voire de sa carrière à 42 ans. Plus tôt dans la journée, les Houston Texans avaient été les premiers à se qualifier pour le 2e tour, en battant les Buffalo Bills après prolongation (22-19). En demi-finales de la conférence américaine, Tennessee aura la rude tâche d’affronter les Baltimore Ravens, meilleure équipe de la saison régulière et exemptée à ce titre de 1er tour. Houston aura aussi fort à faire face aux Kansas City Chiefs, également exemptés pour avoir fini avec le 2e meilleur bilan de la saison régulière. Les Titans n’ont pas volé leur victoire, construite avec un touchdown à la course de Derrick Henry, le jour de ses 26 ans, et scellée comme un symbole par un autre touchdown de l’ancien Patriot Logan Ryan, qui a intercepté une passe de Brady à 9 secondes du terme. Ce dernier n’a pas réussi à guider les Patriots lors d’une seconde période où la défense adverse, entraînée par Mike Vrabel qui fut trois fois titré en tant que joueur avec New England, a presque toujours parfaitement lu ses choix. La grande question qui se pose donc à présent est de savoir quelle décision va prendre Brady pour la suite de sa carrière. Agent libre à l’issue de cette saison, le sextuple vainqueur du Super Bowl peut choisir de poursuivre avec New England, mais aussi de changer de club ou alors de prendre sa retraite. Hier, deux autres matches du 1er tour étaient au programme : les New Orleans Saints affrontaient les Minnesota Vikings et les Philadelphia Eagles jouaient contre les Seattle Seahawks.