Aoun condamne la mort de Soleimani

Le président libanais, Michel Aoun, a condamné vendredi la mort du puissant général iranien Kassem Soleimani, commandant de la force d’élite al-Qods, tué la nuit dernière dans un bombardement américain sur l'aéroport de Bagdad ordonné par le président Donald Trump.

Dans un message envoyé à son homologue iranien, Hassan Rohani, le président Aoun a, selon le compte Twitter de la présidence, "condamné et présenté ses condoléances au président Rohani pour l"assassinat du général Soleimani". Le chef de l'Etat libanais a également envoyé un télégramme à son homologue irakien, pour "condamner et présenter ses condoléances après l'assassinat du vice-président du Hachd el-Chaabi irakien", Abou Mehdi al-Mouhandis.

C'est le "tir de précision d'un drone", selon un responsable militaire américain à l'AFP, qui a pulvérisé en pleine nuit les véhicules à bord desquels se trouvaient les deux hommes, à la sortie de l'aéroport de Bagdad. Ce raid, qui a suscité des réactions inquiètes dans le monde, a été ordonnée par le président américain Donald Trump lui-même, d'après le Pentagone. Soleimani, un dirigeant des gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, est mort sur le coup, tout comme Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran désormais intégrés à l'Etat irakien.

Le ministère libanais des Affaires étrangères a également condamné l'assassinat du général Kassem Soleimani. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, grand allié de l'Iran, a pour sa part promis un "juste châtiment" aux "criminels".