Le président Emmanuel Macron à Bruxelles, le 13 décembre 2019. REUTERS/Christian Hartmann
Le chef de l'Etat français "n'abandonnera pas le projet" contesté mais "il est disposé à l'améliorer, par le truchement des discussions avec les syndicats", a expliqué la présidence, en laissant entrevoir "des avancées d'ici la fin de la semaine".
Avec le nouveau "M. Retraites" du gouvernement Laurent Pietraszewski, le Premier ministre Edouard Philippe reçoit dans l'après-midi tour à tour les leaders syndicaux et patronaux, pour tenter de trouver une sortie à cette crise qui paralyse largement les transports publics.
Selon la présidence, M. Macron s'est notamment fixé pour "objectif d'obtenir une pause" de la mobilisation "pendant les fêtes" de fin d'année. Les syndicats aux avant-postes de la contestation ont pour l'instant martelé leur volonté de poursuivre le mouvement, sans marquer de "trêve" pendant les congés de Noël, qui débutent dans trois jours.
Le compromis envisagé par M. Macron concernerait "une amélioration possible autour de l'âge pivot", pour l'instant prévu à 64 ans à partir de 2027 (au lieu de 62 ans actuellement), afin d'équilibrer financièrement le système. Les salariés prenant leur retraite avant cet âge subiraient une décote, ceux partant plus tard percevant au contraire un "bonus".
Inacceptable pour les syndicats et notamment la CFDT, premier syndicat français, qui est favorable au projet d'unifier des 42 systèmes de retraites existants mais considère l'âge pivot comme une "ligne rouge".
Le temps presse pour le gouvernement face une grève qui se poursuivait mercredi dans les transports en commun, notamment parisiens, et plombe une partie de l'activité. L'équation politique est délicate, alors qu'une nette majorité des Français soutiennent le mouvement de protestation, selon les sondages.
Le président français Emmanuel Macron est "disposé à améliorer" le projet de réforme des retraites, cible de grèves et de manifestations depuis deux semaines, a fait savoir son entourage mercredi matin, avant de nouvelles concertations du gouvernement avec les partenaires sociaux.Le chef de l'Etat français "n'abandonnera pas le projet" contesté mais "il est disposé à l'améliorer, par...
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