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Dernières Infos - Liban

Selon le Futur, le CPL et les FL ne veulent pas que Hariri dirige le prochain gouvernement

Réunion du groupe parlementaire du courant du Futur. Photo d'archives Ani

Le courant du Futur a noté lundi un "intérêt commun" entre les positions des Forces libanaises et du Courant patriotique libre concernant leur décision de ne pas désigner son leader, Saad Hariri, pour présider le prochain gouvernement, l'une des raisons ayant conduit au report à jeudi des consultations parlementaires qui devaient avoir lieu aujourd'hui.

"Dans cette étape où le pays est face à un tournant décisif, la décision de certains blocs parlementaires de ne nommer personne lors des consultations, annoncée quelques heures avant le début de ces dernières, est suspect", indique un communiqué de la formation de M. Hariri, dénonçant un "siège de la fonction de chef du gouvernement" et une "atteinte aux règles constitutionnelles concernant la nomination des Premiers ministres".

"Il y a une convergence d'intérêt dans la position prise par le CPL il y a quelques jours de se ranger dans les rangs de l'opposition, et celle des FL la nuit dernière de ne nommer personne lors des consultations. La traduction politique de ces deux positions est qu'elles s'accordent sur le fait de ne pas nommer Saad Hariri et que ce dernier ne dirigera pas le prochain gouvernement", a estimé le Futur.

"Certains ont tenté ces deux derniers mois de nier ce qui se passe depuis le 17 octobre, avant d'expliquer qu'ils faisaient partie du mouvement populaire et de la révolte. D'autres ont vu l'opportunité de jouer les Che Guevara dans la rue. D'autres encore ont décidé de renverser la table sur eux et courir derrière les tentes, place des Martyrs, cherchant à devenir des protagonistes de la révolution", a ajouté le parti du Premier ministre sortant. "Le courant du Futur prend ses distances avec cela. Nous n'attendons pas une désignation de M. Hariri de la part du CPL ou des FL, et nous n'acceptons pas que la fonction de Premier ministre devienne une balle que se renvoient les courants et les partis", a-t-il mis en garde.

Saad Hariri, avait démissionné sous la pression de la rue le 29 octobre, affirmant que le pays avait besoin d'un "choc positif". Depuis cette date, la présidence justifiait le retard dans le lancement des consultations par la nécessité de trouver une formule adéquate pour la formation du futur cabinet, afin d'éviter tout retard dans ce processus.

Alors que le choix de M. Hariri, qui a reçu le soutien de Dar el-Fatwa, semblait se confirmer pour la présidence du Conseil après le retrait de plusieurs candidats proposés au cours des dernières semaines, la forme que devrait prendre le nouveau gouvernement continue de diviser. A l'instar de ce que réclame la rue, Saad Hariri a affirmé à maintes reprises qu'il n’acceptera de présider qu’un gouvernement de technocrates, libre de toute figure politique conventionnelle et doté de pouvoirs exceptionnels pour être en mesure de faire face à une crise exceptionnelle. Le chef de l’État et le tandem chiite, composé du Hezbollah et du mouvement Amal, prônent un gouvernement techno-politique. Les FL ont annoncé depuis de nombreuses semaines qu'elles ne participeront pas au futur cabinet, et le CPL a annoncé jeudi dernier, par l'intermédiaire de son chef, Gebran Bassil, qu'il ne participerait à aucune équipe ministérielle présidée par Saad Hariri.

Le courant du Futur a noté lundi un "intérêt commun" entre les positions des Forces libanaises et du Courant patriotique libre concernant leur décision de ne pas désigner son leader, Saad Hariri, pour présider le prochain gouvernement, l'une des raisons ayant conduit au report à jeudi des consultations parlementaires qui devaient avoir lieu aujourd'hui. "Dans cette étape où le pays est...