Le tribunal des imprimés a prononcé jeudi un non-lieu dans l'affaire du quotidien libanais Nida' el-Watan, pour insuffisance de preuves.
Des poursuites avaient été engagées contre Nida' el-Watan après la publication d'une manchette qui titrait le 12 septembre : "Nouveaux ambassadeurs à Baabda : bienvenue dans la République de Khamenei", en référence au guide suprême iranien. Le quotidien faisait allusion à un discours du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à l’occasion de la commémoration de Achoura, dans lequel le leader chiite avait réaffirmé son allégeance au guide suprême iranien.
La convocation du rédacteur en chef du quotidien, Béchara Charbel, et de son directeur responsable, Georges Berberi, avait relancé une fois de plus le débat sur la liberté d’expression et le harcèlement policier et judiciaire des journalistes. Ces dernières années, de nombreux journalistes, blogueurs et activistes ont été convoqués par le bureau de lutte contre la cybercriminalité pour des publications en ligne, au lieu de comparaître devant le tribunal des imprimés.
Plusieurs dizaines de personnes, des ministres, des députés, des intellectuels, ou encore des activistes, avaient organisé un sit-in devant le palais de Justice de Beyrouth, en solidarité avec le quotidien, à l'ouverture du procès le 10 octobre devant le tribunal des imprimés.
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