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Liban

Un manifestant tué à Khaldé

Petit à petit, le mouvement de colère déclenché par les propos du président au sujet du gouvernement s’est élargi pour englober plusieurs régions du pays, notamment l’autoroute côtière au niveau de Barja et Khaldé au sud, et de Jal el-Dib, Zouk et Tripoli au nord de la capitale, à cause d’une phrase formulée par le chef de l’État à l’adresse des manifestants : « Nous avons compris vos revendications et vos appréhensions, mais ne détruisez pas le Liban et cessez d’assiéger les autorités officielles. S’ils ne veulent pas de quelqu’un d’intègre au pouvoir, qu’ils émigrent. Qu’ils revoient mon passé et qu’ils restent avec moi s’il leur plaît, sinon, c’est moi qui partirai. »

Sur les réseaux sociaux, les internautes se sont déchaînés pendant que des routes étaient coupées. Sauf qu’à Khaldé, un manifestant, membre du conseil municipal de Choueifate, a été grièvement blessé puis a succombé à ses blessures. Selon les premières informations obtenues, le conducteur d’une voiture a essayé de forcer le barrage humain formé et ouvert le feu sur Alaa Abou Fakhr qui est décédé à l’hôpital.Entre-temps, un groupe de la société civile, Li Haqqi, a menacé de recourir à l’escalade après avoir dénoncé « le mépris » et « l’indifférence » dont fait preuve la classe politique vis-à-vis des revendications des manifestants depuis le 17 octobre. « Le moins que le chef de l’État puisse faire, c’est de respecter la Constitution en lançant immédiatement les consultations parlementaires » en vue de la « formation d’un gouvernement conforme aux conditions posées par les manifestants », selon le communiqué.

« Face au déni persistant de la réalité » et vu que la classe politique continue de « faire la sourde oreille », le groupe de la société civile a annoncé « le recours à l’escalade jusqu’à ce que les revendications des protestataires soient satisfaites ». En tête de liste de ces revendications la formation immédiate d’un gouvernement restreint de technocrates. Le groupe de la société civile a ainsi estimé que le fait de proposer le nom du Premier ministre démissionnaire Saad Hariri comme chef du nouveau gouvernement est « une façon de contourner les revendications » et un prélude à « un nouveau partage du gâteau ».

Petit à petit, le mouvement de colère déclenché par les propos du président au sujet du gouvernement s’est élargi pour englober plusieurs régions du pays, notamment l’autoroute côtière au niveau de Barja et Khaldé au sud, et de Jal el-Dib, Zouk et Tripoli au nord de la capitale, à cause d’une phrase formulée par le chef de l’État à l’adresse des manifestants : « Nous...

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