L'autoroute de Naamé, au sud de Beyrouth, lors de sa réouverture, le 5 novembre 2019 au matin. Photo Ani
Au matin du vingtième jour de la révolte des Libanais contre les autorités, de nombreuses routes restaient bloquées par les manifestants mardi.
L'autoroute reliant Beyrouth au Liban-Nord est notamment bloquée par des barrages et manifestants au niveau de Beddaoui (près de Tripoli), Chekka, Jbeil (Kesrouan).
L'autoroute a par contre été rouverte par l'armée dans la matinée au niveau des localités de Ghazir, Zouk Mosbeh, Nahr el-Kalb et Jal el-Dib.
A Tripoli, tous les accès à la place el-Nour, cœur de la contestation dans cette grande ville, restent fermés.
Sur la voie-express du "Ring" de Beyrouth, contrairement aux derniers jours, la route restait ouverte dans les deux sens de circulation dans la matinée.
Au sud de Beyrouth, l'échangeur de Khaldé était fermé à la circulation. Dans la région du Chouf, les routes étaient bloquées notamment au niveau de Baakline, Beiteddine, Maasser Beiteddine, Kfar Nabrakh, et Kfarhim provoquant la fermeture de toutes les écoles et administrations de cette région.
La route de Sofar et Aley était également bloquée.
Dans la Békaa, les routes sont bloquées au niveau du rond-point du centre de Zahlé, du carrefour menant à Kab Élias et sur les routes de Jdeita, Saadnayel, Taalabaya, Soueiri, Ghazzé, Masnaa, Rachaya et Jeb Jennine.
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