Accusations d'insulte contre Aoun : les FSI démentent avoir envoyé des messages

Les Forces de sécurité intérieure ont démenti vendredi être à l'origine de l'envoi de messages accusant les bénéficiaires d'avoir "insulter le président libanais Michel Aoun" et les mettant en garde contre d'éventuelles poursuites. 

"Vous êtes accusé d'avoir insulté le président sur les réseaux sociaux le 29 octobre et vous allez être bientôt contactés, était-il écrit dans ces messages, envoyés à partir d'un numéro identifié comme celui des FSI. Ces messages n'ont pas été envoyés par les FSI et une enquête est en cours pour en découvrir l'origine, souligne la police. 

Depuis le début du mouvement inédit de contestation que vit le Liban depuis plus de deux semaines, les informations mensongères ou falsifiées se sont multipliées sur les réseaux sociaux, suscitant l’inquiétude des citoyens. En réaction à cette profusion d'informations erronées, une campagne s’est créée de manière spontanée sur les réseaux sociaux, mettant les internautes en garde contre ces fake news et les appelant à vérifier toutes les informations qui leur parviennent avant de les partager.