Le leader druze libanais Walid Joumblatt a appelé mardi "au dialogue et au calme" après l'annonce de la démission du Premier ministre Saad Hariri, au treizième jour d'un mouvement de contestation inédit au Liban.
"Depuis le début (des manifestations) j'appelle au dialogue", a écrit le chef du Parti socialiste progressiste sur Twitter. Il a souligné que lorsqu'il a refusé la démission de ses ministres du gouvernement de M. Hariri, il a rencontré "de l'agacement" dans les rangs de son parti. "En ce moment crucial, après l'annonce de la démission de Saad Hariri, alors qu'il a tout fait pour parvenir à un compromis, j'appelle à nouveau au dialogue et au calme", a-t-il ajouté.
Peu avant, M. Hariri avait annoncé depuis la Maison du centre qu'il se rendra au palais présidentiel de Baabda pour présenter sa démission au chef de l’État Michel Aoun. Plus tôt dans la journée, le centre-ville de Beyrouth, épicentre de la révolte populaire avait été transformé en champ de bataille par des partisans du Hezbollah et du mouvement Amal du président de la Chambre Nabih Berry, qui avaient saccagé les tentes et infrastructures installées par les différentes organisations de la société civile.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?