Le chef chrétien libanais du courant des Marada, Sleiman Frangié, s'est montré dimanche solidaire des manifestants, craignant toutefois que le chaos s'installe.
"Nous sommes avec les gens, leurs soucis et leurs douleurs", a déclaré M. Frangié affirmant que "toute révolution qui émane de la douleur des gens est juste". Il a toutefois exprimé la crainte de voir ce mouvement "dérailler et laisser place aux chaos". "Le mouvement, dès ses premiers jours, était un véritable cri et était spontané", a-t-il encore dit.
Pour la onzième journée consécutive, les Libanais sont descendus par dizaines de milliers dans les rues pour réclamer la chute du régime actuel et des solutions à la crise économique, en plus de nombreuses autres revendications sociales.
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