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Amnesty International dénonce des "violations du droit de manifester pacifiquement" au Liban

Le logo de l'organisation Amnesty International. Photo d'illustration AFP

L'organisation Amnesty International a dénoncé jeudi des "violations du droit à manifester" exercées par les autorités libanaises et différents groupes opposés au mouvement de protestation, alors que le pays est mobilisé, pour la huitième journée consécutive, contre la classe dirigeante, accusée de corruption.

"La fermeture des routes, effectuée de manière pacifique dans le cadre de manifestations, est une forme légitime des rassemblement pacifique selon les normes internationales relatives aux droits de l'homme", a écrit l'organisation, qui promeut la défense des droits de l'homme, sur sa page Facebook. "Toute tentative des autorités libanaises de disperser, par la force, les manifestants sera considérée comme une violation du droit de manifester pacifiquement", ajoute le communiqué.

"Malgré les tentatives des autorités d'éviter tout musellement des manifestations, nous avons documenté plusieurs incidents dans ce sens, du fait de l'armée, dans certaines régions", souligne Amnesty International. "Le recours à la violence ne fera que provoquer plus de tensions et d'infractions", a estimé l'organisation. Elle souligne que l'Etat a "la responsabilité de protéger les droits des manifestants pacifiques contre toute attaque de groupes s'opposant au mouvement de contestation".

Mercredi, des altercations avaient temporairement opposé l'armée aux contestataires à l'armée dans la région de Jal el-Dib et Zouk Mosbeh (au nord de Beyrouth), alors que la troupe essayait de rouvrir l'autoroute à la circulation dans ces localités. Par ailleurs, à Nabatiyé et Tyr, localités fiefs du Hezbollah et du mouvement Amal, des manifestants ont été attaqués, ces derniers jours, par des groupes armés, apparentés à ces deux partis. Des manifestants ont également été victimes de violences de la part de partisans du Courant patriotique libre (aouniste), à Mazraat Yachouh, mercredi soir. 

Depuis jeudi dernier, des centaines de milliers de Libanais descendent quotidiennement dans les rues du pays pour crier leur ras-le-bol vis-à-vis de la classe dirigeante et de la crise socio-économique. 

L'organisation Amnesty International a dénoncé jeudi des "violations du droit à manifester" exercées par les autorités libanaises et différents groupes opposés au mouvement de protestation, alors que le pays est mobilisé, pour la huitième journée consécutive, contre la classe dirigeante, accusée de corruption."La fermeture des routes, effectuée de manière pacifique dans le cadre de...