La FIFA lance depuis Beyrouth son programme de foot scolaire

La Fédération internationale de football association (FIFA) a lancé son projet international de développement du football dans les écoles depuis Beyrouth, samedi soir, lors d’une cérémonie qui s’est tenue à l’hôtel Phoenicia, en présence du président de la FIFA, Gianni Infantino, du président de la Fédération libanaise de football, Hashim Haïdar, de membres du comité exécutif de la Fédération libanaise de football et de son secrétaire général, Jihad el-Chahaf. Étaient également présents des représentants officiels du domaine éducationnel ainsi que diverses personnalités sportives et politiques. Outre M. Infantino, cinq anciennes stars internationales du football, dont les joueurs brésilien Kaka, français Youri Djorkaeff et Laura Georges, et l’entraîneur portugais José Mourinho, ont fait le déplacement à Beyrouth pour l’occasion.

Avant la cérémonie, MM. Infantino et Haïdar ont tenu une conférence de presse. Le président de la FIFA a exprimé sa « joie de pouvoir lancer (son) projet à partir de Beyrouth ». « Le football scolaire vise à aider les enfants du monde entier. Je suis heureux d’être à Beyrouth, aujourd’hui, pour lancer le programme international de football pour les écoles et je remercie la Fédération libanaise de football et son président, Hashim Haïdar, de (nous) avoir accueillis », a-t-il poursuivi. « Je suis fier d’être ici avec un certain nombre de légendes de la FIFA (…). Nous ne devons pas oublier que l’éducation est essentielle. Nos communautés deviennent plus agressives aujourd’hui. Nous devons revenir aux valeurs et aux compétences de base que le football peut enseigner : travailler en équipe, apprendre à gagner et apprendre à accepter les échecs (…). Ce programme (est destiné aux) garçons et aux filles. Nous commençons par Beyrouth avant d’atteindre 700 millions d’enfants dans le monde », a ajouté M. Infantino.

De son côté, M. Haïdar a indiqué que « le projet s’adressera également aux entraîneurs, qui suivront des cours spécialisés sous la supervision de la FIFA et selon des méthodes scientifiques modernes. Cela permettra à une nouvelle génération d’écoliers de jouer au football et de former le noyau des clubs et des équipes nationales ».

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