Une bagarre a opposé hier après-midi des étudiants pro-Forces libanaises à d’autres proches du Hezbollah sur le campus des sciences sociales de l’Université Saint-Joseph, rue Huvelin, alors que des élections estudiantines sont prévues dans plusieurs universités du pays à partir de la fin de cette semaine.
Dans une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux, quelques dizaines d’étudiants se sont bousculés à l’entrée du campus, échangeant quelques coups et des insultes. « La bagarre a éclaté entre nous et les étudiants du Hezbollah lors d’un événement relié à notre campagne électorale. Nous étions en train de scander : “Écoute-nous, Hezbollah. Nous ne voulons d’autre armée que l’armée libanaise” », raconte à L’Orient-Le Jour Charbel Mina, responsable estudiantin des FL à Huvelin. « Notre slogan n’a pas plu à certains étudiants (du parti chiite). La querelle s’est alors envenimée et la bagarre a ensuite éclaté. Les services de sécurité sont intervenus et tout est rentré dans l’ordre », ajoute l’étudiant.
Les bagarres entre étudiants dans le contexte des élections estudiantines sont courantes dans les campus libanais, surtout celui de la rue Huvelin. En octobre de l’année dernière, une bagarre avait également eu lieu sur ce campus de l’USJ.
Le bal des élections sera inauguré demain, vendredi 4 octobre, à la Lebanese American University (LAU), et sera suivi le samedi 5 par les élections à l’USJ. Les scrutins à l’Université américaine de Beyrouth et à l’Université Notre-Dame (NDU) auront lieu le 18 octobre. Dans ce contexte, la section de la jeunesse et des sports du Courant patriotique libre a annoncé mercredi que le parti dirigé par Gebran Bassil avait décidé de boycotter les élections au sein de la LAU, pointant du doigt « un système électoral des plus corrompus », et affirmant avoir contacté l’administration de l’université pour lui signaler cela, en vain.
commentaires (3)
Puisque les bagarres reviennent chaque année à la même saison, cela veut dire que la Direction de l'USJ ne fait pas son travail correctement. S'ils excluent de l'Université 5 belligérants de chaque partis, pour une année ou deux, les bagarres deviendront très vite des tristes souvenirs qui n'auront plus jamais lieu d'être à l'avenir. Que faut-il espérer des étudiants qui arrivent aux mains alors qu'ils sont censés être un genre d'élite des différentes communautés. A3ib
Shou fi
00 h 35, le 04 octobre 2019