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Moyen Orient et Monde

Une figure de la révolte de 2011 de nouveau en prison

Le militant égyptien Alaa Abdel Fattah, ici photographié en mai dernier, est de nouveau derrière les barreaux. Khaled Desouki/AFP

Le militant Alaa Abdel Fattah, figure de la révolte de 2011 en Égypte, libéré en mars sous contrôle judiciaire, a été de nouveau arrêté hier, ont indiqué sa famille et une source judiciaire. Son avocat Mohammad al-Baqer a également été arrêté le jour même, selon l’ONG, le Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux.

« Le procureur général a fini d’interroger Alaa Abdel Fattah (...) et interroge désormais son avocat qui a été arrêté alors qu’il assistait à l’interrogatoire » de son client, selon l’ONG. Me Baqer est le directeur du Centre pour les libertés et les droits, une autre ONG égyptienne. Aujourd’hui âgé de 37 ans, M. Abdel Fattah avait été arrêté en 2013 après avoir manifesté contre une loi rendant quasi impossibles les manifestations en Égypte. Il avait été libéré en mars mais était astreint à un strict contrôle judiciaire de cinq ans : il devait retourner tous les soirs à 18h00 dormir au poste de police de Dokki pour en sortir à 6h00. Hier matin, lorsqu’il n’a pas réapparu, sa mère, Laila Soueif, s’est rendue au poste de police mais n’a pu y entrer ni obtenir d’explication des policiers à l’entrée. « Nous ne savons pas où est Alaa... Le poste de police dit qu’il est probablement au parquet de la Sécurité de l’État », a déclaré sur Twitter sa sœur, Mona Seif, également militante politique. Militant politique et blogueur et programmeur informatique, M. Abdel Fattah avait dit en juin que des officiers de la Sécurité nationale avaient menacé de le remettre en détention s’il s’exprimait publiquement.

Le militant Alaa Abdel Fattah, figure de la révolte de 2011 en Égypte, libéré en mars sous contrôle judiciaire, a été de nouveau arrêté hier, ont indiqué sa famille et une source judiciaire. Son avocat Mohammad al-Baqer a également été arrêté le jour même, selon l’ONG, le Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux. « Le procureur général a fini...

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