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Les demandes de l'Iran sur la levée des sanctions "irréalistes", juge Merkel


La chancelière allemande Angela Merkel lors d'un déjeuner en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, le 24 septembre 2019. REUTERS / Jonathan Ernst

La chancelière allemande Angela Merkel a jugé mardi "irréalistes" les exigences iraniennes de levée des sanctions américaines comme préalable à tout dialogue avec Washington.

"Je me féliciterais naturellement qu'il y ait des discussions entre les Etats-Unis et l'Iran", a-t-elle déclaré à la presse en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. "Mais cela ne va sûrement pas fonctionner avec (comme condition préalable) le retrait de toutes les sanctions de la table", a-t-elle ajouté.

"Je pense que ce n'est pas réaliste", a ajouté la chancelière au sortir d'entretiens tenus séparément avec les présidents américain Donald Trump et iranien Hassan Rohani.

Donald Trump a menacé mardi à l'ONU d'augmenter encore la pression sur l'Iran, au moment où les pays européens multiplient les initiatives pour tenter de faire baisser la tension.

Les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran sont exacerbées depuis le retrait de Washington en 2018 de l'accord international encadrant le programme nucléaire iranien et le rétablissement de lourdes sanctions américaines contre l'économie iranienne.

Le président Emmanuel Macron s'est fortement engagé pour tenter de sauvegarder l'accord, dont Téhéran a commencé aussi à s'affranchir, en essayant d'organiser une rencontre à New York entre MM. Trump et Rohani.

L'Iran a régulièrement rejeté l'idée d'une rencontre entre les deux dirigeants des pays ennemis sans une levée des sanctions.

La chancelière allemande Angela Merkel a jugé mardi "irréalistes" les exigences iraniennes de levée des sanctions américaines comme préalable à tout dialogue avec Washington."Je me féliciterais naturellement qu'il y ait des discussions entre les Etats-Unis et l'Iran", a-t-elle déclaré à la presse en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. "Mais cela ne va...