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Dernières Infos - Commémoration

Le Liban ne s'agenouillera pas devant le Hezbollah, martèle Nadim Gemayel


Le député Kataëb Nadim Gemayel. Photo d'archive ANI

Le député de Beyrouth Nadim Gemayel a déclaré vendredi que le Liban "ne s'agenouillerait jamais devant le Hezbollah", dénonçant "la complicité de l'Etat" avec le parti chiite. Il a par ailleurs reproché à la justice libanaise d'avoir convoqué le rédacteur en chef du quotidien libanais Nida' el-Watan, Béchara Charbel, pour une Une critique à l'encontre du chef de l’État, accusé d'être un affidé du parti chiite.

"Notre objectif est clair : que le Liban ne s'agenouille que devant Dieu, et jamais devant le Hezbollah", a lancé Nadim Gemayel lors de la 37e commémoration de l'assassinat de son père, l'ancien président Bachir Gemayel.  Il a déclaré que "les problèmes du Liban ne pourraient être résolus sans désarmement des milices illégales", en référence au parti chiite, dernière milice armée du Liban. "Aujourd'hui ressemble à hier. Nous voyons toujours une partie des Libanais mettre ses armes au service de l'Iran et de son régime. Cette partie est prête à partir en guerre pour l'Iran", a-t-il estimé. Il a dans ce cadre reproché à l'Etat son inaction, voire sa "complicité", face aux propos du secrétaire général, Hassan Nasrallah, qui avait affirmé mardi qu'il n'y aurait "pas de ligne rouge" en cas de conflit avec Israël. 

Dans ce contexte, Nadim Gemayel a critiqué la décision de la justice libanaise de convoquer le journaliste Béchara Charbel pour la Une du quotidien Nida' el-Watan, titrée : "De nouveaux ambassadeurs à Baabda... Bienvenue à vous dans la République de Khamenei", en référence au guide suprême iranien, Ali Khamenei. "Pourquoi convoquer le journaliste qui rapporte des propos et pas la personne qui les a prononcés ?", s'est-il interrogé. 

Lors de son dernier discours retransmis mardi à la télévision devant ses partisans à l'occasion du dixième jour des commémorations de Achoura, Hassan Nasrallah avait réaffirmé son allégeance au guide suprême iranien. "Ici au Liban, nous disons au monde que notre imam, notre chef, notre maître, notre bien-aimé et notre Hussein est aujourd’hui Son Éminence le grand ayatollah l'imam Sayyed Ali Hussein Khamenei, et que la République islamique d'Iran est le cœur de notre axe, son centre névralgique, son plus grand soutien, son pouvoir, sa force, sa vérité et son essence pure", avait martelé le chef du parti chiite.

S'adressant en outre à son père, Nadim Gemayel a affirmé que le Liban "est en manque du projet de renaissance" qu'il avait prévu pour le pays. 

Bachir Gemayel avait été assassiné le 14 septembre 1982 dans une explosion qui avait détruit les locaux de la permanence du parti Kataëb dans le quartier beyrouthin d'Achrafieh. Il avait été élu président 22 jours plus tôt.


Le député de Beyrouth Nadim Gemayel a déclaré vendredi que le Liban "ne s'agenouillerait jamais devant le Hezbollah", dénonçant "la complicité de l'Etat" avec le parti chiite. Il a par ailleurs reproché à la justice libanaise d'avoir convoqué le rédacteur en chef du quotidien libanais Nida' el-Watan, Béchara Charbel, pour une Une critique à l'encontre du chef de l’État, accusé...