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Liban - Événement

Inauguration, demain, du jardin Georges Ghanem à Baskinta

Promouvoir la culture est l’objectif de la famille du poète.

La statue de Georges Ghanem dans le jardin qui surplombe un panorama magnifique à Baskinta.

Demain samedi, les ministres de la Culture, Mohammad Daoud, du Tourisme, Avédis Guidanian, et de la Justice, Albert Serhane, seront en principe présents à l’inauguration du jardin public Georges Ghanem à Baskinta, dans le Metn. L’événement, prévu à 18h, réunira les habitants du village ainsi que toutes les personnes souhaitant rendre hommage au magistrat, qui était aussi un homme de lettres. Car Georges Ghanem était surtout connu pour être un écrivain et un poète.

L’inauguration du parc est un événement éminemment culturel. La famille Ghanem a toujours voulu réaliser un projet d’envergure pour refléter la richesse culturelle qu’offre Baskinta, tout en perpétuant la mémoire de Georges Ghanem, aux côtés d’autres hommes de lettres célèbres issus du village, notamment l’écrivain Mikhaël Neaïmé et Abdallah Ghanem, poète, philosophe et journaliste. Pour que « le culturel épouse la nature », quoi de mieux qu’un jardin, havre de paix et lieu propice à la réflexion ?

Georges Ghanem, dont le jardin porte le nom, naît en 1925 à Baskinta et fait carrière dans la magistrature, avant que la mort ne l’emporte en 2007 dans un accident de voiture. Nommé juge en 1961, il est tour à tour juge d’instruction auprès du tribunal militaire puis avocat général près la Cour de cassation. Parallèlement, il préside jusqu’en l’an 2000 le conseil municipal de Baskinta. Il était, selon le médecin orthopédiste Ismat Ghanem – son neveu –, « réputé pour son humanité », « son amour de l’autre ».

Le parc a été pensé et édifié à son image, raconte-t-il. Ainsi, il le commémore « par sa simplicité », autant que dans les choix esthétiques et horticoles du site. Le sentier est volontairement naturel, le béton est banni. De plus, la variété des arbres a été sélectionnée avec soin, pour refléter au mieux le paysage libanais et la terre natale de Georges. On y retrouve des pins, des noyers, des peupliers et des figuiers…

Vingt-sept bancs y sont installés. Dix-neuf déjà commémorent un écrivain ou un artiste : date de naissance, biographie rapide et citation ou fait marquant qui le représentent. Les noms de Mikhaël Neaïmé, Amine Rihani ou encore Ibrahim Maalouf y figurent déjà.

C’est avec une certaine tendresse dans la voix qu’Ismat Ghanem évoque son village natal, Baskinta, connu pour ses montagnes enneigées, ses nombreux espaces verts et ses écrivains de renom, et insiste sur l’originalité du jardin qui propose à ses visiteurs un voyage à travers le temps, parmi les illustres hommes qui sont la fierté du village. Pour M. Ghanem, il est essentiel de « faire vivre la mémoire » de ceux « qui sont le symbole d’un Liban culturel, d’un Liban sciences, d’un Liban études »...

Le lieu se veut par ailleurs dynamique. Chaque année durant un mois, une activité, un art seront mis à l’honneur. Des ateliers de peinture ou de sculpture, un festival de courts-métrages, des expositions et plusieurs autres activités sont ainsi prévus.

Demain samedi, les ministres de la Culture, Mohammad Daoud, du Tourisme, Avédis Guidanian, et de la Justice, Albert Serhane, seront en principe présents à l’inauguration du jardin public Georges Ghanem à Baskinta, dans le Metn. L’événement, prévu à 18h, réunira les habitants du village ainsi que toutes les personnes souhaitant rendre hommage au magistrat, qui était aussi un homme de...

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