Un jeune Libanais a été tué par une bombe à fragmentation israélienne au Liban-Sud, qui remonte à la guerre de 2006, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). A. N. H., originaire du village de Jmeijmé, dans le caza de Bint Jbeil, a été tué à bord de son tracteur alors qu'il effectuait des travaux de construction près de la localité de Majdel Selm.
Mercredi, un enfant de huit ans a également été tué et un autre blessé à proximité de la localité de Toul, au Liban-Sud, dans l'explosion d'une bombe à fragmentation israélienne.
Lors de la guerre de l’été 2006 entre le Hezbollah et Israël, l'armée israélienne avait massivement bombardé le Liban-Sud, notamment avec des bombes à fragmentation, dont des millions n'avaient jamais explosé. En juin 2018, l'armée libanaise avait annoncé que grâce à plusieurs opérations de déminage (menées par l'ONU et la troupe), deux tiers de ces engins explosifs avaient été désamorcés et évacués. Il reste toutefois encore deux millions de ces bombes disséminées au Liban-Sud, un nombre auquel s'ajoutent les nombreuses mines israéliennes datant d’avant 2000, année du retrait des troupes de l’État hébreu de la bande frontalière. Malgré le déminage des champs agricoles, la frontière est toujours piégée et elle le restera jusqu’à une éventuelle paix dans la région.
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