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Culture - Festival Beirut Holidays

La « Lebanese connection » de Yanni

Le musicien et compositeur grec Yanni discutant avec la presse avant son concert au festival Beirut Holidays. Photo DR

Avant de monter ce soir sur la scène de Seaside Arena, dans le cadre du festival Beirut Holidays (organisé par Star System, 2U2C et Production Factory), le musicien (piano/clavier) et compositeur grec Yanni a répondu avec enthousiasme aux questions de la presse.

Devant un parterre de journalistes et de caméras à l’hôtel Phoenicia, il prend d’abord la parole pour louer le Liban et l’hospitalité de son peuple.

La discussion a ensuite porté sur le rapport du musicien au Liban, où il se rend pour la troisième fois (il avait d’ailleurs donné des concerts à Byblos en 2013 et en 2014). Visitant véritablement Beyrouth pour la première fois cependant, il s’est déclaré ravi à l’idée de découvrir la ville et de rencontrer une nouvelle fois le public libanais, qu’il confie commencer à connaître. D’ailleurs, il avoue que son passage à Beyrouth va sans doute l’inspirer pour les musiques qu’il est actuellement en train de composer. Travaillant sur de nouveaux morceaux, il se sent en ce moment très « fertile » au niveau artistique, et ses voyages l’inspirent tout particulièrement.

Pour Yanni, jouer à Beyrouth, c’est aussi au vu des tensions politiques qui animent le Moyen-Orient – et la planète – un moyen de livrer un message au monde entier : s’accepter les uns les autres, ou du moins se tolérer. C’est un message selon lui « simple mais puissant »; il perçoit en outre la capitale libanaise comme le meilleur endroit pour transmettre cette idée. Et la musique pure – sans paroles – représente pour lui « le meilleur langage, le plus universel. »

Alors, vu son attachement pour le pays du Cèdre, Yanni se verrait-il revenir jouer un jour avec un chanteur libanais, ou chanter sur une partition composée par un Libanais ? L’expérience semble tenter le musicien. Étant né en Grèce, il a baigné dans la musique méditerranéenne, et il avoue être très séduit par la musique libanaise. Il a d’ailleurs déjà utilisé dans certains projets des instruments de musique provenant de diverses parties du monde. Il avoue cependant que pour concrétiser ce projet, il aurait besoin de passer davantage de temps au Liban, pour comprendre la culture et la musique en profondeur. Car Yanni ne ment jamais avec la musique, il ne fait pas semblant de la comprendre. Il préfère patienter, la laisser venir à lui de manière authentique.

On demande enfin à Yanni ce qu’on peut attendre du concert de ce mardi soir, qui aura lieu sur le front de mer de Beyrouth. Le musicien explique que de nombreux paramètres influencent en effet sa façon de jouer : l’ambiance et la culture du pays où il se trouve, son rapport au public, le lieu. Yanni promet ainsi que chaque morceau sera interprété de façon inédite, et donc que le concert à venir sera « assez unique ».


Pour mémoire

Cap sur Beirut Holidays et ses multiples saveurs

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AKH YIA YANNI SHOU BEDDAK TGHANNI...

LA LIBRE EXPRESSION

07 h 00, le 23 juillet 2019

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Commentaires (1)

  • AKH YIA YANNI SHOU BEDDAK TGHANNI...

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 00, le 23 juillet 2019

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