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Liban - Société

« Live Ashrafieh » plonge la place Sassine dans la féerie

Comme chaque année, le traditionnel festival s’est déroulé dans le cadre de la fête de la Musique, dans une ambiance joyeuse et endiablée.


La place Sassine a vécu samedi soir à l’heure du traditionnel festival « Live Ashrafieh ». Photo Laura Tyan

Pour les habitants d’Achrafieh, de Rmeil et de Saïfi, mais également pour ceux de la capitale (et d’autres régions), c’est devenu un événement festif à ne pas rater. Cette année aussi, le traditionnel festival « Live Ashrafieh », coïncidant avec la fête de la Musique, s’est déroulé samedi soir 22 juin à la place Sassine, transformée pour l’occasion en zone piétonne. Organisée comme chaque année par l’association Live Ashrafieh, à l’initiative de la municipalité de Beyrouth et de l’ancien ministre et député Michel Pharaon, en collaboration avec l’Association des commerçants d’Achrafieh, le festival – dont l’entrée était gratuite – a été animé cette fois-ci par un groupe prestigieux d’artistes et de chanteurs, en l’occurrence Ghassan Saliba, Aline Lahoud, Alwalid Halani, Adam, George Nehmé, Mouïn Chreif, Bassima, Nizar Francis et le maestro Élie Alia.

Comme à l’accoutumée, c’est dans une atmosphère festive et particulièrement endiablée que le festival s’est déroulé dès la tombée de la nuit de samedi, peu après 20 heures. Jeunes et moins jeunes, ils étaient tous de la fête, enthousiasmés par la musique, les concerts et la bonne humeur. Les jeunes s’éclataient sans retenue, tandis que les personnes d’un certain âge chantaient plus discrètement. La morosité ambiante dans laquelle le pays et la région dans son ensemble est plongé dans le contexte présent n’avait pas sa place en ce samedi soir, place Sassine. Jeunes couples, familles au grand complet, célibataires, libanais et ressortissants étrangers, les rues d’Achrafieh grouillaient de monde. Certains avaient en outre préféré le confort des restaurants et des cafés du quartier pour s’associer à leur manière à cette grande fête musicale et à l’atmosphère conviviale.

Stressés par une conjoncture locale, régionale et même internationale peu reluisante, Libanais et non-Libanais, jeunes et moins jeunes ont tenu à se plonger dans cette atmosphère joyeuse. Le beau temps s’était mis aussi de la partie pour accroître encore davantage le climat de fête foraine.

Pour les plus gourmands, l’odeur émanant du stand de « Mankouchet Oum Ali » ou de celui de « Saj Rima » a fait de nombreux heureux, qui ont pu déguster les incontournables « manakiche » au thym ou au fromage. Sans compter au passage la non moins traditionnelle barbe à papa.

Peu avant la fin de la soirée, le ciel dégagé a été embelli par un formidable feu d’artifice qui a enchanté les présents, ajoutant ainsi un « plus » au sentiment convivial et à la bonne humeur ambiante. De quoi vivre un réel moment de féerie et de bonheur bien mérités…

Le quartier d’Achrafieh a, une fois de plus, apporté la preuve tangible qu’il a une âme. Une âme qui, contre vents et marées et en dépit des inquiétudes qui s’accumulent, permet à la population de préserver un mode de vie et d’entretenir l’espoir en des jours meilleurs. D’aucuns appelleraient cela résilience, d’autres résistance culturelle… Peu importe. C’est le résultat qui compte. Celui de redonner vie au Liban d’antan.


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