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Dernières Infos - Liban

Kanaan : Nous respecterons le chiffre du déficit fixé par le gouvernement

Le président de la commission parlementaire des Finances, Ibrahim Kanaan (au centre), avec, à sa droite, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil (à gauche), lors d'une réunion de la commission le 20 juin 2019. Photo fournie par le Parlement

La commission parlementaire des Finances, qui examine depuis plusieurs jours le texte du budget 2019, respectera le chiffre du déficit fixé à 7,6 % du PIB par le gouvernement, a déclaré jeudi son président, le député Ibrahim Kanaan.

"Nous ne supprimerons aucune recette sans assurer une alternative ; et nous n'approuverons aucune dépense que l'administration ou l'institution en question ne présente de justifications", a déclaré M. Kanaan à l'issue de la première réunion du jour de la commission parlementaire. "La commission ne s'en prend pas au texte du budget. Au contraire, elle le renforce en jouant son rôle de surveillance et de vérification", a assuré le député, appelant à un renforcement des instances de contrôle comme la Cour des comptes. "Ceux qui veulent de véritables réformes n'ont pas peur de notre travail soutenu par les députés issus de l'ensemble des blocs parlementaires", a souligné M. Kanaan.

La commission des Finances a entamé mercredi soir l’examen des budgets des institutions publiques, après avoir pratiquement achevé l’étude des articles législatifs du projet de loi de finances. 

Jeudi en soirée, la commission a approuvé le budget de la présidence du Conseil des ministres et de ses instances affiliées. En revanche, les budgets du Conseil du développement et de la reconstruction et du Haut Comité de secours seront débattus demain à 17h30.

La commission a entamé le 10 juin l’examen du projet de budget pour 2019, qui devra ensuite être voté par le Parlement. Ce processus, qui accuse plusieurs mois de retard sur le calendrier prévu par la Constitution, est une étape décisive pour les autorités du pays qui doivent rapidement lancer d’importantes réformes pour réduire le déficit public (1 point de PIB par an pendant cinq ans), restructurer l’économie et lutter contre la corruption, entre autres. Le lancement de ces réformes est une condition sine qua non au déblocage de plus de 11 milliards de dollars de prêts et dons engagés par ses soutiens lors de la conférence de Paris d’avril 2018 (CEDRE), et qui doivent être investis dans des projets de réhabilitation et de modernisation des infrastructures préparés par le gouvernement et consignés dans le Capital Investment Plan (CIP).

Le Liban fonctionne officiellement sans budget depuis le 31 mai, mais la commission a déjà validé le projet de loi l’autorisant à le faire jusqu’à la mi-juillet, date avant laquelle les responsables espèrent que le projet sera définitivement adopté.

La commission parlementaire des Finances, qui examine depuis plusieurs jours le texte du budget 2019, respectera le chiffre du déficit fixé à 7,6 % du PIB par le gouvernement, a déclaré jeudi son président, le député Ibrahim Kanaan."Nous ne supprimerons aucune recette sans assurer une alternative ; et nous n'approuverons aucune dépense que l'administration ou l'institution en question ne...