Un fonds d’aide à l’inclusion des jeunes à besoins spécifiques portant le nom de Jacqueline Cassir Assha, vient d’être constitué à l’USJ. Le protocole a été signé, pour l’USJ, par le recteur, le Pr Salim Daccache s.j., et par Ferial Assha, qui donne ainsi le nom de sa mère à ce fonds, après la création d’un fonds de bourses portant le nom de son père, Mitri Assha, aux étudiants en droit. Ferial Assha elle-même a donné son nom à un troisième fonds consacré à la recherche en santé publique.

Le protocole d’entente a été signé au conseil de l’université, en présence notamment de Khalil Assha, du directeur général du ministère de l’Éducation Fadi Yarak, de Carmel Ghafari Wakim, secrétaire générale de la Fondation USJ, de vice-recteurs, doyens et directeurs, des étudiants, ainsi que des représentants de plusieurs ONG concernés par les personnes à besoins spécifiques.

Dans un mot d’accueil, Mme Carmel Ghafari Wakim a rendu hommage à une initiative qui « vise aussi à garder vivante la mémoire de Jacqueline Cassir Assha, mère de Ferial et de Khalil, une femme engagée pour sa famille, son mari et pour mille et une causes sociales ».

Pour sa part, le recteur de l’USJ a affirmé que « c’est à travers le concept de responsabilité sociale des universités que la question d’une possible prise en charge des jeunes à besoins spécifiques s’est posée. Cette responsabilité sociale nous fait dire que, moralement, l’université doit intervenir au nom d’un engagement citoyen et social constitutif de sa mission ».

À cet effet, a enchaîné le Pr Daccache, l’USJ a été sollicitée par l’association « Include » pour mettre en place un programme de formation professionnelle destiné à une douzaine de jeunes à l’issu duquel un certificat d’études leur serait remis.

« Par cette pratique, l’USJ veut devenir une université d’accueil et d’intégration », a insisté le recteur.

De son côté, Ferial Assha a affirmé : « La fragilité est au cœur de notre existence, elle est le propre de notre humanité. Au nom de quel droit, les bien portants devraient avoir le monopole des biens sociaux ? »Deux témoignages émouvants d’Amal Chaaya, doctorante à l’Institut des lettres orientales, et de Marc Hélou, ancien de l’USJ, ont souligné en finale l’importance de l’aide à l’inclusion.