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Moyen Orient et Monde

Le régime syrien poursuit les arrestations arbitraires, dénonce HRW

Le régime syrien harcèle et arrête arbitrairement des civils dans les zones reprises aux rebelles, poursuivant ses pratiques répressives à l’égard d’opposants présumés, a accusé hier Human Rights Watch (HRW).

Assiégés et bombardés par les forces du président Bachar el-Assad, des groupes rebelles dans différentes régions ont été contraints en 2018 d’accepter des accords de reddition supervisés par la Russie, alliée du pouvoir syrien qu’elle aide militairement dans le conflit. En vertu de ces accords, civils et combattants réfractaires ont été transférés dans d’autres zones sous contrôle rebelle, tandis que ceux souhaitant rester sur place ont bénéficié d’une amnistie. La Russie a déployé sa police militaire dans certaines zones reconquises.

Selon l’ONG de défense des droits humains HRW, les organisations locales ont recensé au moins 500 arrestations dans trois régions reprises en 2018 par les prorégime : la province méridionale de Deraa, la Ghouta orientale près de Damas et le sud de la capitale. « Les combats ont pris fin dans une grande partie de la Syrie, mais rien n’a changé dans la manière dont les services de renseignements piétinent les droits d’opposants présumés au régime d’Assad », a fustigé Lama Fakih, directrice par intérim pour le Moyen-Orient à HRW. Les abus recensés visent d’anciens dirigeants ou militants de l’opposition, des travailleurs humanitaires ainsi que des membres de familles d’anciens combattants antirégime, a indiqué HRW.

Le régime syrien harcèle et arrête arbitrairement des civils dans les zones reprises aux rebelles, poursuivant ses pratiques répressives à l’égard d’opposants présumés, a accusé hier Human Rights Watch (HRW). Assiégés et bombardés par les forces du président Bachar el-Assad, des groupes rebelles dans différentes régions ont été contraints en 2018 d’accepter des accords de...

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