Les magistrats libanais, réunis au siège de la Cour de cassation du Palais de justice de Beyrouth, ont décidé vendredi de poursuivre leur grève pour protester contre d’éventuelles réductions financières touchant leurs revenus, malgré les garanties obtenues par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), dans un contexte de grogne sociale des fonctionnaires contre les mesures d'austérité que le gouvernement entend prendre dans le cadre de l'examen du budget 2019.
Lors de cette réunion, le CSM a indiqué qu'il avait réussi à introduire des amendements au projet de budget, notamment en ce qui concerne l'indépendance de la justice et la caisse de retraite des magistrats, appelant les juges à "prendre leurs responsabilités".
Le gouvernement tient depuis 13h30 au Grand Sérail une nouvelle réunion, la 14ème en deux semaines, pour tenter de finaliser l'étude de l'avant-projet de budget de l'année en cours, qui doit ensuite être transmis au Parlement pour son adoption avant le 31 mai.
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