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Agenda - Vient de paraître

« Le droit, l’avocature et la magistrature au Liban avant la création de l’ordre des avocats en 1919 »

La couverture de l’ouvrage.

Vient de paraître aux éditions Sader Le droit, l’avocature et la magistrature au Liban avant la création de l’ordre des avocats en 1919 (340 pages). Pour l’auteur, l’avocat Hyam Georges Mallat, la célébration du centenaire de la fondation de l’ordre des avocats de Beyrouth constitue une opportunité pour mener une rétrospective méthodique de ce qui a précédé cette fondation officielle et montrer le rôle des juristes dans l’élaboration des règles de procédure juridique, la publication des ouvrages et des périodiques en vue de définir le comportement légal qui a conduit à la publication de l’arrêté 192 du 6 janvier 1919 sous le titre « L’organisation du barreau et la profession d’avocat », suivi par l’arrêté 452 du 17 juin 1919 relatif à « la création d’un tribunal supérieur faisant fonction de Cour de cassation ».

Cette opportunité autorise également le rappel du souvenir de ceux qui ont exercé la magistrature et l’avocature en dépit des difficultés et des défis pour fonder un modèle juridique, véritable pierre angulaire de la société libanaise de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe pour l’établissement des institutions et des corps judiciaires et légaux en vue de rendre le droit, de défendre les intérêts des institutions et des citoyens, de relever le niveau de performance requis de la magistrature et du barreau pour protéger la vie démocratique et assumer leur rôle dans l’édification de l’État de droit.

Il apparaît à la lumière de la rétrospective que plusieurs éléments se sont imposés à dater de la moitié du XIXe siècle dans l’Empire ottoman, au Moyen-Orient et au Liban en particulier, qui a profité de privilèges et de spécificités issus de la Conférence internationale de Beyrouth en 1861, et de la proclamation du règlement organique de la moutassarafiya du Mont-Liban.

Plusieurs plans sont traités dans cet ouvrage. À savoir, les débuts du mouvement de législation dans l’Empire ottoman avec la promulgation de code Medjellé en 1876. La parution du Journal officiel dans la moutassarafiya en 1867 puis du Journal officiel de la wilayet de Beyrouth en 1888. La magistrature au temps des Ottomans et de l’émirat. La promulgation de l’organisation judiciaire dans la moutassarifiya du Mont-Liban. La participation des Libanais, notamment celle de Khalil Ghanem, au mouvement constitutionnel réformiste et la rédaction de la Constitution de 1876 de Medhat Pacha au cours de la première année de règne du sultan Abdul Hamid II. La publication de la loi sur la pratique de l’avocature. Mais aussi la création d’un cours de droit à l’École de la Sagesse à Beyrouth en 1884, ainsi que des publications juridiques par des magistrats et des avocats. De même la publication d’une revue juridique spécialisée en 1910 sous le titre Le Droit par les avocats Sélim Méouchi, Melhem Khalaf et Nagib Khalaf. Ensuite, la fondation de la faculté de droit à l’Université Saint-Joseph en 1913.

La rencontre concomitante de tous ces éléments a conduit à la création de l’ordre des avocats de Beyrouth, consécration d’un apport significatif de culture et de progrès que cet ouvrage présente dans ses divers aspects.


Vient de paraître aux éditions Sader Le droit, l’avocature et la magistrature au Liban avant la création de l’ordre des avocats en 1919 (340 pages). Pour l’auteur, l’avocat Hyam Georges Mallat, la célébration du centenaire de la fondation de l’ordre des avocats de Beyrouth constitue une opportunité pour mener une rétrospective méthodique de ce qui a précédé cette fondation...