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Dernières Infos - Liban

Hariri "confiant" que Aoun et Berry se montreront soucieux de mener une politique monétaire d'austérité

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri. Photo d'archives REUTERS/Mohamed Azakir

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, s'est dit mardi "confiant" que le chef de l’État, Michel Aoun, et le président du Parlement, Nabih Berry, "se montreront soucieux de mener une politique monétaire d'austérité afin d'assainir les finances de l’État", au moment où le Liban est pressé par ses bailleurs de fonds de mettre en place des réformes économiques et financières. Saad Hariri a également exprimé sa confiance au gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, affirmant que ce dernier, ainsi que le secteur bancaire libanais, seront aux côtés du gouvernement pour mettre en œuvre les réformes nécessaires au redressement des finances du pays.

"Nous espérons présenter l'avant-projet de budget en Conseil des ministres dans les prochains jours, et je suis confiant que le président de la République, Michel Aoun, et le président du Parlement, Nabih Berry, se montreront soucieux de mener une une politique d'austérité et à la lutte contre la dilapidation des fonds publics", a dit le chef du gouvernement, lors d'un discours prononcé dans le cadre du Congrès bancaire arabe qui se tient à l'hôtel Phoenicia de Beyrouth. "Nous voulons mettre en œuvre des réformes dans l'intérêt des citoyens et des finances libanaises, et je suis confiant que les banques, ainsi que le gouverneur de la BDL seront à nos côtés pour nous aider", a encore dit M. Hariri. "Les banques qui ont protégé le Liban n'ont pas failli (à leurs responsabilités). Le problème réside dans le fait que l’État n'a pas mis en place les réformes qu'il aurait dû appliquer. A l'issue de la Conférence de Paris II, les banques ont fourni les liquidités nécessaires, mais l’État a dépensé ces sommes sans se réformer", a déploré le Premier ministre. "Ce qui m'importe, c'est que les réformes soient mises en place, il m'importe peu de savoir qui s'attribuera ce succès, car le Liban ne peut plus continuer à fonctionner avec des lois obsolètes", a ajouté M. Hariri.

Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, qui a été désigné par le Congrès des Banques arabes meilleur gouverneur de banque centrale dans le monde arabe, a pour sa part dénoncé une "industrie du désespoir" qu'il a accusé de vouloir "détruire la stabilité monétaire et l'économie" du pays. "Ces tentatives ont échoué, mais il y a une nouvelle campagne en cours, qui elle aussi va échouer", a-t-il affirmé, exprimant son optimisme quant à la situation du pays.


La ministre de l'Intérieur, Raya el-Hassan, a pour sa part estimé que "le pays passe par de grandes difficultés économiques". "Nous devons tous réduire les dépenses, et tout le monde va devoir faire des sacrifices", a-t-elle souligné, lors d'un déplacement au siège de la direction générale de la Sûreté générale.


Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, s'est dit mardi "confiant" que le chef de l’État, Michel Aoun, et le président du Parlement, Nabih Berry, "se montreront soucieux de mener une politique monétaire d'austérité afin d'assainir les finances de l’État", au moment où le Liban est pressé par ses bailleurs de fonds de mettre en place des réformes économiques et financières. Saad...