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Idées

Droit de réponse du BeMA

Suite à la publication, le 23 mars dernier dans ces colonnes, d’une tribune de l’architecte Hala Wardé sur sa mise à l’écart du projet de construction du Beirut Museum of Art, nous avons reçu cette mise au point du BeMa et la reproduisons en l’état :

Face aux nombreuses attaques dirigées à son encontre, BeMA souhaite clarifier ce qui suit : pour rappel, BeMA, conçu à l’initiative de généreux donateurs privés, s’est donné comme mission d’établir à Beyrouth un nouveau musée d’art moderne et contemporain libanais, une plateforme culturelle multidisciplinaire. Si BeMA avait choisi jusqu’à ce jour de s’abstenir de répondre aux divers lettres ouvertes et articles parus dans L’Orient-Le Jour, notamment par Mme Hala Wardé (tribune dans L’OLJ du 23 mars 2019) ou son époux, Élie Ayache (courrier publié le 29 janvier 2019), c’était avant tout dans un souci de continuer à se situer dans une dynamique positive quant à la réalisation de son projet culturel et de ne pas participer à des querelles ou polémiques stériles. Par ailleurs, BeMA était résolu, et continue de l’être, à ne pas enfreindre l’accord de confidentialité qui régit les discussions passées entre BeMA et HW Architecture (Mme Hala Wardé).

BeMA décida d’organiser en 2016 un concours ayant pour objet de sélectionner le cabinet qui se chargerait de l’architecture du musée et confia la gestion de ce processus à la société internationale Phase Eins. Ainsi, à l’initiative de BeMA, un jury regroupant de grands noms de l’architecture internationale, présidé par lord Peter Palumbo, président du Pritzker Architecture Price, fut constitué. Le concours était réservé aux architectes libanais de par le monde dans une approche qui se devait, selon BeMA, d’être impartiale et de promouvoir le génie architectural libanais.

À l’issue du processus, le jury déclara HW Architecture (Mme Hala Wardé) lauréat du concours et décerna également à Work AC (Mme Amale Andraos) une mention spéciale. Il est important de noter que tous les architectes participants avaient auparavant signé le cahier des charges détaillant les conditions du concours. D’après les termes acceptés par l’ensemble des participants, il était notamment clair qu’être désigné comme lauréat était une condition nécessaire, mais non suffisante, pour exécuter le projet, les deux parties devant se mettre d’accord sur les termes et conditions de leur collaboration, et ceci dans un « délai raisonnable ». À défaut d’accord, BeMA conserverait toute latitude de confier l’exécution de l’architecture du projet au lauréat suivant. BeMA et HW Architecture ont entrepris pendant près de deux ans des négociations pour trouver un accord couvrant les conditions financières, légales et techniques de leur future collaboration. Les deux parties ne purent aboutir à un contrat en raison de divergences persistantes. Même si ses déclarations publiques insinuent tout le contraire, il est impensable que Mme Wardé ne puisse connaître les détails de discussions ayant duré presque deux ans.

Aujourd’hui, BeMA continue de respecter l’accord de confidentialité signé avec par Mme Wardé et souhaite mettre un terme à un échange qui ne devrait certainement pas être médiatique, tout en réfutant des faits reprochés non conformes à la réalité. BeMA ne se permet toujours pas d’étaler sur la place publique les raisons ayant conduit à la cessation des négociations, mais assure avoir déployé toute la bonne foi et les efforts nécessaires durant une période de négociation infiniment longue et très difficile. BeMA est extrêmement surpris par les réactions et affirmations de HW Architecture qui ne reflètent nullement la réalité, par les attaques personnelles totalement injustifiées et par les tentatives multiples de soulever une polémique qui, en l’absence de tout accord contractuel entre les deux parties mis à part l’accord de confidentialité, a pour seul but de nuire. Si c’est son souhait, Mme Wardé est en mesure de suivre les voies normales et reconnues de règlement d’un différend entre deux parties suite à la cessation de négociations, ce qui dissiperait tout doute.

Deux ans après la fin du concours, et après la perte d’un temps considérable consacré à ces négociations, BeMA, initiative purement privée, se devait d’aller de l’avant et, conformément aux termes du concours et uniquement après avoir cessé officiellement les négociations avec Mme Wardé, confia donc le projet au lauréat suivant ayant reçu la mention spéciale du Jury, Work AC (Mme Amale Andraos), l’architecte de renommée internationale et doyenne de la prestigieuse Columbia University Graduate School of Architecture, Planning and Preservation.

Par ailleurs, au vu du progrès du projet sur plusieurs fronts, BeMA compte organiser ou participer dans les mois à venir à nombre d’évènements culturels et éducatifs afin de sensibiliser le grand public à cet ambitieux projet. BeMA tient à cette occasion à réitérer son respect le plus profond et son admiration pour l’ensemble de la profession architecturale libanaise qui a porté et continue de porter haut les couleurs nationales au Liban de par le monde et qui contribue, de par ses représentants dans les universités libanaises, américaines et autres, à former de futures générations d’architectes. BeMA, à travers ses généreux mécènes et contributeurs, continuera d’œuvrer dans le seul but de promouvoir la culture et l’art libanais et la belle image de notre beau pays, démontrant ainsi la détermination positive des Libanais et leur foi indéfectible dans un avenir meilleur.

Le BeMA

Suite à la publication, le 23 mars dernier dans ces colonnes, d’une tribune de l’architecte Hala Wardé sur sa mise à l’écart du projet de construction du Beirut Museum of Art, nous avons reçu cette mise au point du BeMa et la reproduisons en l’état :Face aux nombreuses attaques dirigées à son encontre, BeMA souhaite clarifier ce qui suit : pour rappel, BeMA, conçu à...

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