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Gardiens de la révolution iraniens: Bagdad a tenté de dissuader Washington


Photo AFP

Bagdad a tenté de dissuader Washington de désigner les Gardiens de la révolution iraniens comme "terroristes", a affirmé mardi Adel Abdel Mahdi, Premier ministre de l'Irak, pris en étau entre ses deux alliés, eux-mêmes grands ennemis.

"Nous avons essayé d'arrêter la décision américaine", annoncée lundi, a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

"Nous avons contacté toutes les parties", a-t-il poursuivi, évoquant "les Etats-Unis et l'Arabie saoudite", puissance régionale sunnite alliée de Washington et à couteaux tirés avec Téhéran.

M. Abdel Mahdi a affirmé avoir notamment fait valoir que déclarer "terroriste" l'armée idéologique de la République islamique d'Iran aurait "des répercussions négatives en Irak et dans la région".

Et alors que Téhéran a répliqué dès lundi en déclarant les Etats-Unis "Etat parrain du terrorisme", M. Abdel Mahdi a prévenu que toute escalade "ferait de nous tous des perdants".

Officiellement, les Gardiens de la révolution n'ont pas de présence en Irak, mais le général Ghassem Soleimani, puissant chef de leurs opérations extérieures, a joué un rôle important dans le combat contre les jihadistes et renforcé le poids diplomatique de son pays en Irak où les Etats-Unis sont présents militairement.

A chaque développement politique ou militaire en Irak, il s'y rend pour rencontrer les différentes parties et définir la ligne à tenir, affirment des sources ayant assisté à ces réunions, toujours tenues en secret.

L'Irak est parvenu à obtenir fin mars de Washington trois mois d'exemption supplémentaires pour continuer à importer de l'énergie iranienne, dont il est très dépendant, malgré les sanctions de Washington contre Téhéran.

Après l'Iran la semaine dernière, M. Abdel Mahdi a annoncé qu'il se rendrait prochainement aux Etats-Unis et en Arabie saoudite.

Bagdad a tenté de dissuader Washington de désigner les Gardiens de la révolution iraniens comme "terroristes", a affirmé mardi Adel Abdel Mahdi, Premier ministre de l'Irak, pris en étau entre ses deux alliés, eux-mêmes grands ennemis."Nous avons essayé d'arrêter la décision américaine", annoncée lundi, a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse hebdomadaire. "Nous avons...