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Liban - scrutin

Partielle de Tripoli : Hariri pourrait s’inviter personnellement dans la partie

Saad Hariri s’entretenant avec Achraf Rifi, hier au Sérail. Photo ANI

À moins d’une semaine de la partielle prévue dimanche à Tripoli pour pourvoir au siège sunnite vacant de la ville, le courant du Futur continue de se mobiliser pour mener à nouveau sa candidate, Dima Jamali, à son siège. C’est dans ce cadre qu’il conviendrait d’interpréter l’entretien qui s’est tenu hier au Sérail entre le Premier ministre Saad Hariri et Achraf Rifi, ancien ministre de la Justice, récemment réconcilié avec le chef du gouvernement. Une source bien informée indique dans ce cadre à L’Orient-Le Jour que la réunion a été l’occasion pour les deux hommes de s’entendre sur les meilleurs moyens de consacrer « la nouvelle page inaugurée entre eux le 12 mars dernier », à l’instar de l’organisation d’un meeting électoral, confie la source, sans donner de détails sur une possible participation de M. Hariri à cet événement.

C’est également dans le même cadre que s’inscrit une énième tournée effectuée par Ahmad Hariri, secrétaire général du Futur dans la ville le week-end dernier. Accompagné de Dima Jamali, M. Hariri a pris part à un déjeuner organisé en son honneur dans la capitale du Nord. Prenant la parole, il a insisté sur « l’importance de voter pour la modération brandie par le courant du Futur ». « La réponse (aux atteintes portées au courant haririen) aura lieu le 14 avril, par un vote en faveur de Dima Jamali, et le soutien au choix du Premier ministre », a-t-il encore dit, avant de poursuivre : « Il ne faut pas lâcher pour que l’on ne nous cible pas. »

Il n’en reste pas moins qu’envers et contre tous les efforts de M. Hariri, le scrutin du dimanche se tiendra quelques jours après l’échec du tandem Futur-Forces libanaises à remporter les élections de l’ordre des ingénieurs du Liban-Nord face à la liste appuyée par l’alliance regroupant plusieurs composantes du 8 Mars, notamment le Courant patriotique libre, le Parti syrien national social. Un tableau qui n’est naturellement pas sans susciter des interrogations quant à d’éventuelles répercussions négatives de ce résultat sur la partielle de dimanche. Contacté par L’OLJ, Moustapha Allouche, ancien député de Tripoli et membre du directoire de la formation haririenne, reconnaît que ce qui s’est passé à l’ordre des ingénieurs est un signe révélateur de quelques erreurs que commet le parti en matière de gestion de la bataille électorale. « Il faut donc procéder à une évaluation de notre discours », souligne-t-il.

Notons qu’Ahmad Safadi, membre de l’équipe électorale de l’ancien ministre des Finances Mohammad Safadi (qui s’est allié à M. Hariri dans la cadre de cette partielle), a exhorté les partisans de ce dernier à prendre massivement part au scrutin, pour appuyer le Premier ministre.

À son tour, Omar el-Sayyed, candidat au siège vacant de Tripoli, a incité dans une déclaration les électeurs à se rendre aux urnes pour « manifester leur mécontentement face à la situation actuelle », affirmant qu’il se lance dans la compétition parce qu’il est « convaincu que le changement est devenu nécessaire ».

À moins d’une semaine de la partielle prévue dimanche à Tripoli pour pourvoir au siège sunnite vacant de la ville, le courant du Futur continue de se mobiliser pour mener à nouveau sa candidate, Dima Jamali, à son siège. C’est dans ce cadre qu’il conviendrait d’interpréter l’entretien qui s’est tenu hier au Sérail entre le Premier ministre Saad Hariri et Achraf Rifi, ancien...

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