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Frais d'université : pas de hausse pour les étrangers déjà en France

L’université Jean-Jaurès de Toulouse. Photo d'illustration AFP

La hausse des frais d'inscription à l'université pour les étudiants étrangers programmée pour la rentrée prochaine ne s'appliquera pas aux étudiants déjà engagés dans un cursus universitaire en France, a confirmé dimanche Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale.

"Ce que je peux annoncer (...) c'est que pour les étudiants qui aujourd'hui sont déjà dans un cursus en France, il n'y aura pas de changement des droits d'inscription", a déclaré Gabriel Attal sur France 3.

A partir de la rentrée 2019, les étudiants ne résidant pas dans l'espace économique européen (EEE) et qui s'inscrivent pour la première fois dans un cycle supérieur de formation en France devront payer 2.770 euros par an en licence et 3.770 euros par an en master, contre 170 euros en licence et 243 euros en master à l'heure actuelle, dans le cadre d'une stratégie présentée comme soucieuse d'"équité financière" et d'attractivité internationale par l'exécutif.

La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait déjà précisé dans le Journal du Dimanche fin février que cette hausse des droits d'inscription "ne concern(ait) que les nouveaux arrivants".

Elle avait également annoncé dans ce même entretien que les doctorants en seraient exemptés, dans un contexte de contestation de cette mesure.

Une vingtaine d'université ont d'ores et déjà annoncé leur refus de mettre en oeuvre cette hausse, considérée comme inadaptée pour améliorer l'attractivité des établissements français et décrite comme injuste et accentuant la discrimination par l'argent pour l'accès aux études supérieures.

Pour Gabriel Attal, cette réforme vise à mettre en place "un système redistributif pour que les étudiants étrangers qui n'ont pas les moyens de payer les droits d'inscription bénéficient de bourses et que ceux qui ont les moyens puissent payer des droits d'inscription".

"On a besoin d'étudiants étrangers en France, parce qu'un étudiant étranger qui vient faire ses études en France et qui repart dans son pays ça devient un petit ambassadeur de France et on a besoin de faire rayonner notre pays", a-t-il également estimé. 

La hausse des frais d'inscription à l'université pour les étudiants étrangers programmée pour la rentrée prochaine ne s'appliquera pas aux étudiants déjà engagés dans un cursus universitaire en France, a confirmé dimanche Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale."Ce que je peux annoncer (...) c'est que pour les étudiants qui aujourd'hui sont...