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L'émissaire de l'ONU en Syrie plaide pour une "réconciliation"



L'émissaire de l'ONU Geir Pedersen à son arrivée à Damas, le 17 mars 2019. AFP / LOUAI BESHARA

L'émissaire de l'ONU Geir Pedersen a affirmé mardi que le règlement du conflit en Syrie, entré dans sa neuvième année, passe par des "mesures de confiance" et une "réconciliation".

"La voie vers une nouvelle Syrie passe par des mesures de confiance et par une réconciliation", a dit le diplomate norvégien sur son compte Twitter.

"Les Syriens ont besoin de se réunir pour décider ensemble de construire leur avenir", a encore dit l'émissaire onusien, soulignant que "l'ampleur des défis auxquels la Syrie et les Syriens font face est immense".

Ses propos surviennent après une visite à Homs (centre), à l'occasion de son second séjour en Syrie depuis sa prise de fonctions en janvier.

M. Pedersen a ainsi rencontré le gouverneur de la province de Homs, l'équipe de l'ONU sur place et des Syriens vivant dans des camps de déplacés.

L'émissaire onusien s'est rendu également à Baba Amr, ancienne place forte des rebelles, reprise en 2012 par les forces du régime syrien.

M. Pedersen avait indiqué à son arrivée dimanche à Damas qu'il aborderait avec ses interlocuteurs "la mise en oeuvre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies", qui appelle à un cessez-le-feu et à une transition politique.

Il a rencontré le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem et devait rencontrer d'autres responsables syriens.

Diplomate norvégien chevronné, M. Pedersen est le quatrième médiateur envoyé par l'ONU depuis le déclenchement du conflit en Syrie en mars 2011.

Ses prédécesseurs n'ont pas réussi à trouver une issue à cette guerre qui s'est complexifiée au fil des ans et a fait plus de 370.000 morts ainsi que des millions de réfugiés et déplacés.

La création d'un comité constitutionnel, cheval de bataille de son prédécesseur Staffan de Mistura, avait achoppé sur la nomination d'une partie des membres du comité.

Selon le plan de l'ONU, ce comité, dont les travaux doivent conduire à une révision de la Constitution et à des élections, doit comprendre 150 membres: 50 choisis par le pouvoir, 50 par l'opposition et 50 par l'émissaire de l'ONU, afin d'inclure dans la réflexion des experts et des représentants de la société civile.

Aucun accord n'a été trouvé jusqu'à présent sur la composition de cette troisième liste qui suscite des divergences entre Damas et l'ONU.

La mission du nouvel émissaire intervient dans un contexte militaire favorable au régime syrien qui contrôle désormais les deux tiers du pays après avoir enchaîné les conquêtes territoriales grâce au soutien militaire de la Russie depuis 2015. 

L'émissaire de l'ONU Geir Pedersen a affirmé mardi que le règlement du conflit en Syrie, entré dans sa neuvième année, passe par des "mesures de confiance" et une "réconciliation"."La voie vers une nouvelle Syrie passe par des mesures de confiance et par une réconciliation", a dit le diplomate norvégien sur son compte Twitter."Les Syriens ont besoin de se réunir pour décider ensemble...