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Renoncement de Bouteflika : "La France prend acte"

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en vingt ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un cinquième mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril. Photo d'archives AFP

"La France prend acte du renoncement du président Bouteflika" de se présenter à un cinquième mandat à la tête de l'Algérie, a déclaré lundi un secrétaire d'Etat français.

"Je ne crois pas avoir beaucoup d'autres commentaires à faire. Les Algériens tiennent à ce qu'on respecte leur indépendance, leur souveraineté, ils ne veulent pas qu'on fasse de l'ingérence", a poursuivi le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en vingt ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un cinquième mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril.

Dans un message à la nation publié par l'agence officielle APS, il précise que la présidentielle aura lieu "dans le prolongement" d'une conférence nationale" chargée de réformer le système politique et d'élaborer un projet de Constitution d'ici à fin 2019.

"A l'évidence, c'est une prise en compte de la mobilisation très forte qui a eu lieu en Algérie", a considéré M. Attal sur les chaînes de télévision LCP et Public Sénat.

"Ne serait-ce qu'en France, il y avait 10.000 personnes à Paris (dimanche). C'est une prise en compte de cette mobilisation", a-t-il estimé.

"La France prend acte du renoncement du président Bouteflika" de se présenter à un cinquième mandat à la tête de l'Algérie, a déclaré lundi un secrétaire d'Etat français."Je ne crois pas avoir beaucoup d'autres commentaires à faire. Les Algériens tiennent à ce qu'on respecte leur indépendance, leur souveraineté, ils ne veulent pas qu'on fasse de l'ingérence", a poursuivi le...