La famille de Nizar Zakka, emprisonné en Iran depuis septembre 2015, a adjuré hier dans un communiqué le président du Conseil, Saad Hariri, de convoquer l’ambassadeur d’Iran au Liban et d’exiger la libération immédiate de leur proche emprisonné. « Nizar meurt à petit feu et il est emprisonné dans des conditions barbares, qui l’ont poussé à lancer le 4 février une grève de la faim. Il refuse de s’alimenter, d’être soigné ou hospitalisé tant que les autorités iraniennes ne fixent pas la date de sa libération », précise le communiqué, qui fait porter aux trois présidents, de la République, du Parlement et du Conseil, ainsi qu’au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, la responsabilité finale de son sort.
En septembre 2015, alors qu’il résidait aux États-Unis, Nizar Zakka avait été invité à Téhéran par la vice-présidente iranienne pour les Affaires de la femme et de la famille de l’époque, Shahindokht Molaverdi, afin de prendre part à une conférence sur le développement et l’emploi des femmes. C’est lors de cette visite qu’il avait été accusé d’espionnage pour le compte de Washington et arrêté. Ce n’était pourtant pas son premier séjour en Iran.
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LE DANGER DE SE RENDRE DANS DES PAYS OU L,ARBITRAIRE PREVAUT.
LA LIBRE EXPRESSION
17 h 45, le 23 février 2019