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Dernières Infos - Liban

Bassil : Si nous avions établi des camps de réfugiés à la frontière, le Liban serait aujourd'hui cerné

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil. Photo Ani

Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre (CPL, fondé par le chef de l’État Michel Aoun), Gebran Bassil,  a affirmé vendredi soir que s'il avait été accepté en 2011, au début de la guerre en Syrie, que des camps de réfugiés soient officiellement établis le long de la frontière, "le Liban serait aujourd'hui cerné par des tentes, au lieu d'être entouré par l'armée". 

S'exprimant lors d'un dîner du CPL à Tannourine (Liban-Nord), Gebran Bassil a estimé que sa formation était parvenue à "lutter contre les basses politiques grâce à de grandes idées". "Les petites idées, par exemple, c'est de penser qu'il ne faut pas s'inquiéter si les réfugiés restent quelques années de plus au Liban, tandis que la pensée stratégique consiste à lutter contre cela parce ce n'est pas seulement notre économie qui est menacée, mais également notre identité", a lancé le chef de la diplomatie. "En 2011, nous avions été traités de racistes et on nous avait dit qu'il fallait établir des camps de réfugiés le long de la frontière, a-t-il poursuivi. Si nous avions fait cela, le Liban serait aujourd'hui cerné par les tentes au lieu d'être cerné par son armée". 

La question du retour des réfugiés syriens fait polémique sur la scène politique libanaise. Certains responsables, notamment le chef de l’État, le chef de la diplomatie et le ministre d’État pour les Affaires des réfugiés, Saleh el-Gharib, appellent à organiser le retour de ces réfugiés vers la Syrie, estimant que le pays, presque entièrement reconquis par les forces du régime, est désormais "sûr". D'autres responsables s'appuient sur le point de vue de la communauté internationale et appellent à un règlement politique du conflit avant d'assurer le retour des réfugiés. La déclaration ministérielle du nouveau gouvernement souligne que "la seule solution est le retour en sécurité des déplacés dans leur pays" et accueille favorablement l’initiative russe pour leur retour.

Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre (CPL, fondé par le chef de l’État Michel Aoun), Gebran Bassil,  a affirmé vendredi soir que s'il avait été accepté en 2011, au début de la guerre en Syrie, que des camps de réfugiés soient officiellement établis le long de la frontière, "le Liban serait aujourd'hui cerné par des tentes, au lieu...