Sur une position des FDS près du village de Baghouz, une équipe de l'AFP a vu passer près de 30 camions, escortés par des combattants antijihadistes à leur sortie du village, où l'EI est retranché dans une petite poche d'un demi-kilomètre carré.
A leurs bords, des femmes en niqab noir, agrippant les barreaux des camions, des enfants aux vêtements sales, certains dévorant un bout de pain, ou des hommes au visage masqué.
Soutenus par la coalition internationale emmenée par Washington, les combattants kurdes et arabes des FDS attendent la fin de ces évacuations de civils pour relancer leur offensive contre les jihadistes jusqu'au-boutistes retranchés dans leur ultime réduit.
Mercredi déjà, près de 3.000 personnes étaient sorties à bord d'une dizaine de camions-remorques du réduit de l'EI, selon les FDS.
"Nous estimons qu'il y a encore des milliers de personnes à l'intérieur", a souligné vendredi un porte-parole des FDS Mustefa Bali. "Nous attendons la fin des évacuations de civils pour donner l'assaut", a-t-il précisé, espérant que ces sorties se terminent "aujourd'hui ou demain".
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes régions en Syrie et en Irak, l'EI a vu son territoire se réduire comme peau de chagrin, sous l'impact de multiples offensives dans ces deux pays.
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