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Agenda - Société

Campagne de Brave Heart pour sensibiliser aux maladies cardiaques congénitales

Grâce à la générosité des donateurs, l’ONG a pu sauver jusqu’à présent la vie de plus de 3 700 enfants.

« J’ai huit ans. Je suis né aujourd’hui », peut-on lire sur cette affiche de la campagne de Brave Heart.

« Je suis né il y a sept ans. Je suis né il y a dix ans. Je suis né il y a trois ans. Je suis né il y a deux ans… » En annonçant l’année de leur naissance, des enfants déboutonnent tour à tour leur chemise pour laisser paraître une longue balafre qui leur traverse le thorax. Pour ces enfants, qui souffraient de maladies cardiaques congénitales, cette cicatrice n’est pas une source de honte. Au contraire, c’est la marque de leur vrai jour de naissance, à savoir celui où ils ont eu droit à une nouvelle vie grâce à la générosité de Brave Heart Fund, une ONG établie au Centre cardiaque pédiatrique du Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth qui, depuis sa fondation en novembre 2003, a pu sauver la vie de plus de 3 700 enfants grâce à la générosité des donateurs.

C’est pour continuer sa mission et sauver encore plus d’enfants que l’ONG a lancé hier sa quinzième campagne annuelle de sensibilisation aux maladies cardiaques congénitales chez les enfants, mais aussi de collecte de fonds, placée sous le thème « Je suis né aujourd’hui ». Une conférence de presse a été donnée à cette occasion à l’hôtel Phoenicia, en présence notamment du Dr Bahije Arbid, représentant le ministre de la Santé, Lana el-Sahili, ambassadrice de bonne volonté de Brave Heart pour l’année 2019, Roger Saad alias DJ Rodge, ambassadeur de bonne volonté de l’ONG, ainsi que de nombreux amis de l’association.

Brave Heart Fund « a versé près de 4 300 dollars pour chaque chirurgie effectuée au cours des treize dernières années, et ce pour combler la différence des tiers payants, sachant que les donations dans leur intégralité servent à couvrir les soins hospitaliers », explique Joumana Ghandour Atallah, cofondatrice de Brave Heart. Elle souligne qu’« au cours des deux dernières années, le Fonds a versé quelque 1,38 million de dollars pour plus de 350 interventions chirurgicales effectuées par an, soit une chirurgie par jour ».

Affirmant que les cas annuels d’enfants souffrant de maladies cardiaques congénitales nécessitant une intervention du Fonds « sont en constante croissance », Mme Atallah note que les aides apportées par le ministère de la Santé ou la Caisse nationale de Sécurité sociale « servent à couvrir une partie des soins de santé ou des interventions chirurgicales ». L’argent alloué par ces deux institutions « ne peut pas couvrir tous les cas », insiste-t-elle. C’est ce qu’a d’ailleurs affirmé le Dr Arbid, qui a mis l’accent sur le rôle joué par la société civile, notamment dans le domaine de la santé, « ce qui a permis de sauver le pays de nombreuses catastrophes ».

Chaque année « plus de 700 cas d’enfants souffrant de maladies cardiaques congénitales sont diagnostiqués », explique de son côté le Dr Fadi Bitar, cofondateur de Brave Heart, notant que ces maladies touchent un enfant sur cent. S’attardant sur le savoir-faire et les progrès technologiques du Centre cardiaque pédiatrique de l’AUBMC, il a affirmé que « le taux de réussite des interventions frôle les 98 % ».

En plus des panneaux et des spots publicitaires, la campagne de Brave Heart compte de nombreuses activités pour sensibiliser aux maladies cardiaques congénitales, mais aussi pour lever des fonds qui permettent à l’ONG de poursuivre son action.

Pour plus d’informations sur la campagne, visiter le site web de Brave Heart Fund à l’adresse :

www.braveheartfund.org

Pour les donations en ligne, visiter l’adresse : https://give.aub.edu.lb/braveheart

Pour plus d’informations, appeler aux 01/350000 ext. 5592 ; 71/483248.

N. M.

« Je suis né il y a sept ans. Je suis né il y a dix ans. Je suis né il y a trois ans. Je suis né il y a deux ans… » En annonçant l’année de leur naissance, des enfants déboutonnent tour à tour leur chemise pour laisser paraître une longue balafre qui leur traverse le thorax. Pour ces enfants, qui souffraient de maladies cardiaques congénitales, cette cicatrice n’est...