Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a affirmé ne pas vouloir être injuste envers les bons fonctionnaires, alors que son cabinet a promis de mettre en place des réformes afin de lutter notamment contre la corruption dans les administrations publiques.
"Les propos des députés lors des séances du débat de confiance concernant la lutte contre la corruption ont donné l'impression que toute l'administration publique est corrompue, mais cela est faux et constitue une injustice", a martelé M. Hariri, devant une délégation de la fédération des ingénieurs libanais. "Notre but est de mettre un terme à la corruption, sans être injustes envers les fonctionnaires et les personnes honnêtes qui se dévouent au service des citoyens", a-t-il ajouté.
Le Parlement libanais a voté à la quasi unanimité de ses membres la confiance au gouvernement de Saad Hariri qui a adopté comme leitmotiv "Au Travail !" en raison des nombreuses réformes, notamment économiques, auxquelles il devra s'attaquer. Mais nombreux sont ceux qui ne croient pas que le nouveau cabinet est capable de mener à bien ces réformes, alors que la plupart des formations politiques brandissent le slogan de la lutte contre la corruption comme priorité.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
La guerre ou un accord : le Liban à un tournant