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Liban

Entre Fatfat et Sayyed, un fossé générationnel

C’est un véritable conflit de générations qui a éclaté en plein débat, hier, entre Sami Fatfat, jeune député du bloc du Futur, et l’ancien directeur de la Sûreté générale, aujourd’hui député de Baalbeck-Hermel, Jamil Sayyed.

Sans coup férir, M. Fatfat a déclaré que M. Sayyed, l’une des figures de la tutelle syrienne dans les années 90 et sous le mandat du président Émile Lahoud, devait « présenter ses excuses pour tous les jeunes qui avaient été emprisonnés pour des raisons politiques depuis 1992 ». Il a en outre critiqué le fait que M. Sayyed avait, dans son intervention, porté atteinte à la mémoire de Rafic Hariri.

M. Sayyed a répondu qu’il parlait du Tribunal spécial pour le Liban, chargé de juger les responsables de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, et pas de Rafic Hariri, tout en qualifiant le jeune député de « poussin né de la dernière pluie ». Une remarque saisie au vol par M. Hariri qui a affirmé qu’il sera condamné à voir son jeune collègue quatre années durant. Pointant du doigt M. Sayyed, Saad Hariri s’est adressé à Nabih Berry en disant : « Cet homme ne veut pas respecter les martyrs. » Le président du Parlement a alors demandé de rayer l’échange du procès-verbal de la séance.

M. Sayyed devait, par la suite, publier une mise au point dans laquelle il a soulevé, une fois de plus, le problème de sa propre incarcération, quatre années durant, sur la foi d’un faux témoin présumé qu’il a accusé M. Saad Hariri d’avoir inspiré, après l’assassinat de Rafic Hariri.

C’est un véritable conflit de générations qui a éclaté en plein débat, hier, entre Sami Fatfat, jeune député du bloc du Futur, et l’ancien directeur de la Sûreté générale, aujourd’hui député de Baalbeck-Hermel, Jamil Sayyed. Sans coup férir, M. Fatfat a déclaré que M. Sayyed, l’une des figures de la tutelle syrienne dans les années 90 et sous le mandat du président...

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