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Liban

Séance du soir : la corruption, encore et toujours...

L’atmosphère de la séance du soir du débat de confiance du nouveau gouvernement était la même que celle qui a régné durant deux jours dans l’hémicycle : beaucoup de discours sur la corruption, chiffres et faits à l’appui, et une confiance parfois « sous condition » accordée au gouvernement. À 21h15, le président du Parlement Nabih Berry a levé la séance jusqu’à demain vendredi à 15h, soulignant qu’ « il y a encore 22 députés qui veulent prendre la parole ; il est plus que probable que la session se prolongera jusqu’à samedi après-midi ».

Hier en soirée, le député Simon Abiramia, du groupe parlementaire du CPL, a assuré qu’il allait demander des comptes aux ministres, qu’ils réussissent ou qu’ils échouent, en commençant par les ministres de son propre parti.

« Nous observerons la prestation des cent premiers jours et, si elle n’est pas satisfaisante, nous deviendrons ses plus farouches opposants », a déclaré pour sa part le député Yassine Jaber, du groupe Amal, incitant les ministres « à respecter les lois ». C’est « la confiance du peuple que le gouvernement doit gagner », a estimé pour sa part le député César Maalouf des FL, appelant « au développement durable en vue d’empêcher l’explosion sociale ». De son côté, le député Ziad Hawat, FL lui aussi, a demandé au gouvernement de s’engager à ne pas imposer de nouvelles taxes « parce que les gens ont faim ». Même requête de la part du député Adnane Traboulsi, du groupe de la Rencontre consultative, qui a appelé le cabinet « à ne pas régler ses problèmes en puisant dans la poche des pauvres ». Le député Hagop Terzian, du groupe Tachnag, a demandé au gouvernement « de frapper d’une main de fer la corruption où qu’elle soit ».

Ont également pris la parole les députés Anis Nassar, du groupe FL, et Pierre Bou Assi, également FL, qui a demandé un soutien au programme des « familles les plus démunies ».

L’atmosphère de la séance du soir du débat de confiance du nouveau gouvernement était la même que celle qui a régné durant deux jours dans l’hémicycle : beaucoup de discours sur la corruption, chiffres et faits à l’appui, et une confiance parfois « sous condition » accordée au gouvernement. À 21h15, le président du Parlement Nabih Berry a levé la séance...

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