L'émissaire saoudien Alaoula est arrivé à Beyrouth

Nizar Alaoula, conseiller au sein du cabinet royal saoudien, est arrivé mardi soir à l'aéroport international de Beyrouth, et a affirmé que la coopération entre le Liban et l'Arabie saoudite se poursuit, démentant toutefois une "surprise financière" de la part de son pays en faveur du Liban.

"Nous sommes venus pour féliciter le Liban pour la formation du nouveau gouvernement et la coopération avec le Liban se poursuit toujours", a affirmé M. Alaoula aux journalistes qui l'attendaient à l'aéroport. "Nous espérons que le nouveau gouvernement portera bonheur aux Libanais et aux Arabes", a-t-il ajouté. "Ce qui manque au Liban, c'est davantage d'entente (entre les formations politiques)", a toutefois noté le conseiller saoudien. "La renaissance du Liban est corollaire de la renaissance du monde arabe", a-t-il ajouté.

Nizar Alaoula a été notamment accueilli par le ministre de l'Information, Jamal Jarrah, en sa qualité de représentant du Premier ministre Saad Hariri, et par l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari. Le conseiller saoudien doit s'entretenir en soirée avec M. Hariri à la Maison du Centre à Beyrouth.

Contrairement aux informations de presse qui évoquaient récemment une "surprise financière" saoudienne visant à soutenir l’État libanais à travers la mise en application des résolutions de la conférence de CEDRE (de Paris en avril 2018), par le biais des institutions officielles, Nizar Alaoula a dit : " Il n'y a pas de surprise".

La visite du conseiller saoudien intervient au lendemain de celle du chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, Téhéran et Riyad étant à couteaux tirés sur plusieurs dossiers dans la région.

M. Zarif avait affirmé que sa visite a pour objectif "d'annoncer que la République iranienne est prête à offrir son soutien au gouvernement libanais", dans tous les secteurs.