L’Association pour le développement de Tripoli-Mina a appelé hier le nouveau gouvernement à inscrire le développement de la capitale du Liban-Nord et de sa région parmi ses priorités, a rapporté hier l’Agence nationale d’information (ANI).
L’organisation a notamment réclamé la mise en œuvre du projet de réhabilitation du port de Tripoli, le deuxième du pays après Beyrouth et qui est équipé d’un terminal conteneurs de 600 m qui a progressivement été mis en service entre 2015 et 2017.
La réhabilitation de cette zone portuaire fait partie des projets inclus dans la troisième phase du plan d’investissement dans les infrastructures libanaises, dont la première phase a été présentée lors de la conférence de Paris (dite CEDRE) en avril 2018. En novembre dernier, le Parlement a voté une loi entérinant un accord entre le Conseil pour le développement et la reconstruction et la Banque islamique de développement qui a débloqué un prêt de 86 millions de dollars pour financer des travaux d’élargissement du port. « Un appel d’offres a déjà été lancé et la date limite pour le dépôt des candidatures a été fixée au 12 février », a indiqué à L’Orient-Le Jour la direction de Gulftainer, la société qui opère le terminal conteneurs.
Les Tripolitains espèrent également que le nouveau gouvernement, formé jeudi dernier à l’issue de près de neuf mois de blocage en raison de tensions politiques, s’attèlera à accélérer la construction de la zone économique spéciale de la ville et de la ligne de chemin de fer devant couvrir la quarantaine de kilomètres qui la sépare de la frontière syrienne, deux projets inclus dans la phase 2 du plan d’investissement.
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