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Fin de l'opération anticorruption lancée en 2017 en Arabie saoudite

Le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, le 23 octobre 2018 à Riyad. Photo AFP / FAYEZ NURELDINE

Le parquet saoudien a annoncé mercredi la fin de la spectaculaire opération de lutte contre la corruption lancée en novembre 2017 à l'initiative du prince Mohammad ben Salmane, héritier du trône et homme fort du royaume.

Au total, 381 dignitaires et membres de l'élite politique ou des milieux d'affaires ont été interpellés ou convoqués, pour certains en tant que témoins, et les règlements à l'amiable conclus avec 87 d'entre eux ont permis de récupérer 400 milliards rials (93 milliards d'euros), précise-t-il.

Le parquet s'est opposé à ce type d'arrangements dans 56 cas, qui font l'objet de poursuites pénales, et huit personnes ayant refusé de négocier seront jugées pour corruption.

Pendant les trois premiers mois de l'opération, les suspects, parmi lesquels figuraient notamment le prince Walid ben Talal, un investisseur de premier plan, ont été détenus à l'hôtel Ritz-Carlton de Riyad.

Certains détracteurs du prince Mohammad ben Salmane l'ont accusé de rançonner les élites et d'autres ont parlé d'une démonstration de force.

Le parquet saoudien a annoncé mercredi la fin de la spectaculaire opération de lutte contre la corruption lancée en novembre 2017 à l'initiative du prince Mohammad ben Salmane, héritier du trône et homme fort du royaume.Au total, 381 dignitaires et membres de l'élite politique ou des milieux d'affaires ont été interpellés ou convoqués, pour certains en tant que témoins, et les...