"La Chine veut vraiment un accord (...) Nous verrons", a déclaré M. Trump avant la venue à Washington les 30 et 31 janvier du vice-Premier ministre chinois Liu He, négociateur commercial en chef de Pékin.
"Ils sont en mauvaise posture en raison des tarifs douaniers", a-t-il ajouté, rappelant que ces derniers seraient augmentés de "manière significative" si aucun accord n'était conclu d'ici début mars. "Nos négociations avec la Chine se passent très bien. Et quelle que soit l'issue, ce sera bien pour nous", a-t-il encore dit.
La guerre commerciale entre les deux premières économies du monde rend les marchés nerveux depuis plusieurs semaines.
Après une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping le 1er décembre à Buenos Aires, le président américain a accepté une trêve de trois mois dans l'imposition des tarifs douaniers punitifs qu'il a mis en œuvre depuis le printemps 2018.
La pause doit permettre aux deux parties de trouver un accord pour réduire le déficit commercial qui fait enrager M. Trump, mais aussi des pratiques jugées "déloyales" par les Américains, comme le transfert forcé de technologie ou le non-respect de la propriété intellectuelle.
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