Elle avait appelé plusieurs fois pour s’enquérir de son état. Rami avait douze ans, et il s’était fracturé le bras – une fracture compliquée. Sa mère, femme de ménage mariée à un étranger, n’avait pu lui transmettre sa nationalité. Ignorée du ministère de la Santé libanais, sans assurance médicale privée, elle était venue sonner chez les Petits Soleils. May Menassa avait largement participé à la couverture des frais. Son visage s’était éclairé lorsqu’elle avait appris que le petit était tiré d’affaire. Elle était venue à la maison prendre le thé et m’avait dédicacé l’histoire du grenadier – un de ces moments-cadeaux que la vie vous fait...
C’est cette image que je garderai d’elle : une femme toute en élégance, en finesse et en cœur. Une femme au stylo infatigable et engagé.
On n’emporte avec soi que ce que l’on donne.
May Menassa était une leçon de vie. Merci !
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