Producteur d'étoffes, tissus et textiles, Texwinca est mis au pilori en raison de sa participation majoritaire dans le groupe Megawell Industrial, épinglé pour les conditions de travail dans ses usines au Vietnam.
Le Conseil d'éthique chargé d'assister la Banque de Norvège a invoqué la discrimination des employées féminines, les risques pour la santé et la sécurité sur le lieu de travail, et les restrictions à la liberté syndicale.
La Banque centrale a conclu à "un risque inacceptable que l'entreprise soit coupable de violations sérieuses ou systématiques des droits humains", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Selon les dernières données disponibles, le fonds détenait 1,01% de Texwinca fin 2017 pour une valeur de 7,7 millions de dollars.
Investi dans quelque 9.000 entreprises à travers le monde --mais aussi en titres obligataires et dans l'immobilier--, le fonds est régi par un ensemble de règles éthiques adoptées par le Parlement.
Celles-ci lui interdisent notamment d'investir dans les sociétés coupables de violations graves des droits de l'Homme, celles qui fabriquent des armes nucléaires ou "particulièrement inhumaines", ou encore les producteurs de tabac et le charbon.
Au titre de ce dernier critère, la Banque centrale a aussi annoncé jeudi l'exclusion des groupes américain Evergy et australien Washington H. Soul Pattinson.
Alimenté par les revenus pétroliers de l'État, le fonds norvégien pèse actuellement quelque 8.412 milliards de couronnes (983 milliards de dollars).
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