Émouvantes obsèques pour l’ancien député Edgard Maalouf

Le Liban a fait hier ses adieux à l’ancien ministre et député Edgard Maalouf, au cours d’émouvantes obsèques officielles et populaires. Le président de la République Michel Aoun, dont Edgard Maalouf était un proche collaborateur (il avait été un de ses ministres dans son gouvernement de transition en 88-90), était personnellement présent à la cérémonie en compagnie de son épouse, une messe célébrée par le patriarche grec-catholique Youssef Absi, à l’archevêché de la rue de Damas.

De nombreuses personnalités étaient également présentes, notamment l’ancien président Amine Gemayel, les ministres sortants Gebran Bassil, Melhem Riachi représentant le président des Forces libanaises Samir Geagea, Michel Pharaon, Yaacoub Sarraf, Pierre Raffoul, Nicolas Tuéni, César Abi Khalil et les députés Estéphan Doueihy, Hagop Pakradounian, Michel Moussa, Ali Ammar, Amine Cherri, Ibrahim Kanaan, Simon Abiramia, Élias Bou Saab, Hikmat Dib, Alain Aoun, Michel Daher, Nicolas Sehnaoui, Élias Hankache, Mario Aoun, Sami Fatfat, Chamel Roukoz, Farid Boustany, Edgard Traboulsi, Eddy Maalouf (le neveu du disparu), ainsi que des délégations de l’armée, des Forces de sécurité intérieure, de la Sûreté générale et de la Sécurité de l’État.

Mgr Absi a estimé que « le Liban a perdu l’un de ses importants piliers, qui rassemblait de nombreuses qualités en sa personne ». Il a loué sa fidélité à sa foi chrétienne, à sa famille et son honnêteté dans l’accomplissement de ses fonctions. Il a rappelé son attachement « à un Liban uni, souverain, libre, indépendant, aux côtés du président Michel Aoun ». Il a affirmé que le défunt « a vécu les joies et les peines de la vie avec une foi inébranlable ».

Le député Eddy Maalouf s’est adressé à son oncle en termes émouvants, rappelant son humilité à toute épreuve, lui qui n’aimait pas être sous les feux de la rampe, malgré tous les honneurs. « On a souvent dit de toi que tu étais solide, honnête, aimant, courageux, sage, mais la qualité que tout le monde te prêtait inévitablement était la fidélité », a-t-il dit. Il a assuré, revenant sur son long parcours, qu’il a toujours été dévoué à son pays, sa famille, l’institution militaire dont il a fait partie, sa cause et sa ligne politique.