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Liban - Musée

Amale Andraos, nouvelle architecte du BeMA

Le nouveau design du BeMA proposera 70 balcons disposés en une promenade verticale.

L’architecte d’origine libanaise Amale Andraos et sa société WORKac (cofondée avec l’architecte américain Dan Wood en 2003) prendront en charge la conception du BeMA (Beirut Museum of Art). La nouvelle a été annoncée hier par le conseil d’administration du musée en devenir, « après des mois d’étude et d’analyses ». La doyenne de l’école d’architecture de l’Université de Columbia (GSAPP) a souligné dans un communiqué : « En tant qu’architecte et femme libanaise, Beyrouth a toujours été une source d’inspiration et d’imagination ; et c’est une ville qui me tient à cœur. Grâce à Beyrouth, je me suis replongée dans le patrimoine de la “ville arabe” en tant que projet intellectuel, artistique et sociétal. J’espère que notre conception parviendra à démontrer une alternative pour l’avenir des villes en révélant les opportunités culturelles que crée l’intégration de l’art, de l’architecture et du paysage au sein d’un dense cadre urbain, et j’espère également que ce projet deviendra un moyen de réinventer notre façon de vivre, d’apprendre et de partager ensemble. »

L’annonce de cette nomination vient suite à une polémique ayant divisé le board du BeMA et l’architecte Hala Wardé, lauréate du concours BeMA, écartée du projet. « Aucun accord n’a été établi au cours des deux dernières années entre le BeMa et HW (Hala Wardé) Architecture à cause des claires divergences », souligne le communiqué du conseil d’administration du musée, justifiant sa décision.

D’une superficie de 12 000 mètres carrés, ce nouveau musée proposera 70 balcons disposés en une promenade verticale, mêlant espaces intérieurs et extérieurs offrant ainsi un « musée ouvert » au cœur de la ville. Son ouverture est prévue en 2023.


L’architecte d’origine libanaise Amale Andraos et sa société WORKac (cofondée avec l’architecte américain Dan Wood en 2003) prendront en charge la conception du BeMA (Beirut Museum of Art). La nouvelle a été annoncée hier par le conseil d’administration du musée en devenir, « après des mois d’étude et d’analyses ». La doyenne de l’école d’architecture de...

commentaires (3)

Moi aussi je trouve ce projet tarabiscoté, très lourd de concept où tout est mélangé n'importe comment... aucun style, aucun caractère. Je suis moi-même une artiste et j'aimerai pas exposer mes oeuvres dans cet espèce de monument lourdingue. Allez voir ailleurs, la splendeur du Mucem de Marseille dans son environnement et d'autres musées contemporains. Il ne suffit pas d'être un architecte, il faut avoir la finesse et le respect du cadre. Je ne connais pas le projet qu' avait gagné Hala Wardé.

MIRAPRA

04 h 29, le 01 janvier 2019

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Commentaires (3)

  • Moi aussi je trouve ce projet tarabiscoté, très lourd de concept où tout est mélangé n'importe comment... aucun style, aucun caractère. Je suis moi-même une artiste et j'aimerai pas exposer mes oeuvres dans cet espèce de monument lourdingue. Allez voir ailleurs, la splendeur du Mucem de Marseille dans son environnement et d'autres musées contemporains. Il ne suffit pas d'être un architecte, il faut avoir la finesse et le respect du cadre. Je ne connais pas le projet qu' avait gagné Hala Wardé.

    MIRAPRA

    04 h 29, le 01 janvier 2019

  • J'espère qu l'OLJ aura l'occasion de nous présenter le projet concurrent afin que le public puisse juger sur pièce.

    Shou fi

    15 h 20, le 20 décembre 2018

  • Je préférais le design de Hala Warde, plus racé, plus discret et plus visible à la fois (le campanile). Mais le conseil du musée est hélas truffé de libanais, aussi gros malins qu'ils sont pleins de soupe, adorateurs du beurre et de son argent et pour qui tout travail ne mérite pas nécessairement salaire. Non contents de se décrédibiliser en torpillant le résultat du concours qu'eux-mêmes avaient organisé, lls auront finalement (mais qui sait) choisi un design à leur image, torturé et avec une originalité de province, sans doute à la mesure des œuvres qui y seront exposées. Un bien ne peut pas sortir d'un mal et celui-ci, clairement parachuté, aura au moins le mérite de ne pas masquer la médiocrité du pays. À vos hummous, prêts, partez!

    M.E

    09 h 48, le 20 décembre 2018

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