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Liban - Trafic de stupéfiants

Mohammad Noureddine condamné à Paris à 7 ans de prison ferme

Issu de la diaspora libanaise, le réseau Lebanese Connection collectait l’argent sale des cartels de drogue colombiens et le blanchissait. L’homme d’affaires Mohammad Noureddine, personnage-clé de cette Lebanese Connection, a été condamné hier à Paris à sept ans de prison ferme. Selon l’AFP, Noureddine, reconnu coupable de blanchiment de trafic de stupéfiants, blanchiment de droit commun et d’association de malfaiteurs, devra purger sa peine en France, assortie d’une amende de 500 000 euros.

Autre figure de cette affaire Cedar, Abbas Nasser a été condamné à dix ans de prison ferme. Absent lors du procès, il est désormais visé par un mandat d’arrêt, tout comme trois autres prévenus jugés par défaut. Douze autres prévenus impliqués dans le réseau ont été condamnés à des peines allant de deux ans d’emprisonnement avec sursis jusqu’à neuf ans ferme. La présidente Isabelle Prévost-Desprez a rappelé hier le caractère très « structuré et organisé » du réseau, impliquant des protagonistes « parfaitement conscients » de l’origine frauduleuse des fonds, « démontrée tout au long de l’instruction ». Le dossier était arrivé entre les mains de la justice française par l’Agence antidrogue américaine (DEA), qui enquêtait sur un réseau opérant depuis 2012 entre l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient.

Au sein de cette Lebanese Connection, l’un des circuits identifiés par la DEA faisait de la France, où résident plusieurs prévenus, l’épicentre du trafic sur le Vieux Continent. Les fonds issus de la vente de la cocaïne étaient collectés en Europe et reversés aux trafiquants colombiens via la « hawala » (mandat en arabe), un système de transfert de fonds ancien reposant sur des banquiers occultes opérant hors de tout circuit officiel. M. Noureddine a conservé son rôle d›« organisateur principal parmi les prévenus présents » aux yeux du tribunal, ce qui explique « la sévérité de la sanction », a indiqué à l’AFP Sébastien Bono, avocat d’un prévenu qui tenait un rôle secondaire dans le réseau.


Issu de la diaspora libanaise, le réseau Lebanese Connection collectait l’argent sale des cartels de drogue colombiens et le blanchissait. L’homme d’affaires Mohammad Noureddine, personnage-clé de cette Lebanese Connection, a été condamné hier à Paris à sept ans de prison ferme. Selon l’AFP, Noureddine, reconnu coupable de blanchiment de trafic de stupéfiants, blanchiment de droit...

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