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L'UE veut "l'abjuration des valeurs chrétiennes", selon Marine le Pen

Marine le Pen. Photo AFP

L'Union européenne "tente d'imposer par la force" un projet conduisant à "l'abjuration" de valeurs fondatrices, dont les "valeurs chrétiennes qui font partie intégrante de l'identité européenne", a estimé vendredi à Sofia la cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen.

A l'occasion d'un déplacement en Bulgarie, la présidente du Rassemblement national (ex-Front national) s'en est prise à "l'UE, la triste UE, fédéraliste et marchande, sentencieuse et autoritaire, (qui) n'est forte que de ses milliards".

"Elle les propose en échange de renonciation des peuples d'Europe à être eux-mêmes (...) en échange de l'abjuration de valeurs qui fondent nos civilisations, et tout particulièrement ici sur cette terre bulgare, des valeurs chrétiennes qui font partie intégrante de votre identité, de notre identité européenne", a ajouté Mme le Pen.

Marine le Pen a rencontré à Sofia des responsables d'autres formations européennes nationales-populistes. Etaient représentés le parti bulgare Volya, le SPD tchèque, la Ligue italienne, le Vlaams Belang belge, et le parti grec Nouvelle droite. Ces partis travaillent à la formation d'alliances pour les élections européennes de mai 2019, dont Marine le Pen a dit espérer "un grand basculement politique".

"Nous sommes en train de vivre un moment historique, la fin d'un monde, la fin d'un cycle", a-t-elle ajouté. "La période de mondialisation sauvage, qui correspondait au rêve oligarchique d'un gouvernement planétaire par la caste mondiale, se referme", selon elle.

Elle a réaffirmé sa préférence pour "une alliance européenne des nations", sans "big-bang institutionnel": "chaque pays européen pourrait participer à cette alliance européenne des nations (...), chaque nation conserverait sa souveraineté, sa liberté, la maîtrise de ses frontières".

Elle a également estimé que "si l'Union européenne n'était pas ce qu'elle est, probablement la Grande-Bretagne y serait encore". "Est-ce que l'UE a souhaité punir la Grande-Bretagne ? Evidemment", a dit Mme le Pen. "L'idée était de faire le plus de mal à la Grande-Bretagne pour qu'aucune autre nation n'ait envie de s'élever contre l'Union européenne", a-t-elle ajouté, parlant de "conditions inadmissibles imposées" à Londres. "Ce chantage a été effectué par la voix d'un Français, M. Barnier, qui ne s'est pas grandi, allant jusqu'à souffler sur les braises d'une guerre civile éteinte pour pouvoir arriver à ses fins", selon Mme le Pen.

L'Union européenne "tente d'imposer par la force" un projet conduisant à "l'abjuration" de valeurs fondatrices, dont les "valeurs chrétiennes qui font partie intégrante de l'identité européenne", a estimé vendredi à Sofia la cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen. A l'occasion d'un déplacement en Bulgarie, la présidente du Rassemblement national (ex-Front...