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Démission de Nikki Haley: des cadeaux indus dénoncés par une association

Photo REUTERS/Jonathan Ernst

Une association qui promeut l'éthique au sein de la classe politique américaine avait dénoncé, à la veille de la démission de Nikki Haley, les cadeaux indus acceptés selon elle par l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU.

L'ambitieuse femme politique a annoncé mardi son départ de l'administration de Donald Trump, à la surprise générale. Elle n'a fourni aucune autre explication que celle de vouloir faire "une pause", assurant ne pas vouloir briguer la Maison Blanche en 2020.

Lundi, dans une lettre à l'inspecteur général du département d'Etat américain, l'association Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (Crew) avait réclamé une enquête sur le respect, par la responsable politique, "des règles qui encadrent les cadeaux de la part de personnes extérieures au gouvernement".

Selon cette organisation, Nikki Haley et son mari "ont accepté en 2017 sept vols gratuits sur des avions de luxe privés de la part de trois hommes d'affaires de Caroline du Sud", l'Etat dont elle était gouverneure avant son entrée dans l'administration républicaine. Le coût est estimé par Crew à "plusieurs dizaines de milliers de dollars".

"L'ambassadrice Haley affirme que chaque vol était éligible à une exception aux règles pour les cadeaux sur la base de relations personnelles avec les donateurs", rapporte l'association, qui soulève des doutes sur ces justifications. "Quoi qu'il en soit", "il semble que l'ambassadrice Haley n'a pas respecté les valeurs éthiques portées par ces règles", déplore-t-elle.

"L'ambassadrice Haley a également accepté, durant la même année, des billets pour des matchs de basketball pour une valeur qu'elle a chiffrée à 19.558 dollars", relève encore Crew dans sa lettre au département d'Etat.

"L'an dernier, Nikki Haley a accepté des billets de basket pour la valeur d'une Toyota Corolla. Elle a accepté des vols sur des avions de luxe privés qui ont probablement coûté beaucoup plus cher, mais elle a les a sous-estimés et il n'est pas totalement clair si des personnes ou leurs sociétés en ont supporté le coût", a critiqué mardi matin Walter Shaub, l'ancien responsable de l'éthique gouvernementale au sein de l'administration démocrate précédente de Barack Obama, dans un tweet publié trois heures avant l'annonce de sa démission.

Une association qui promeut l'éthique au sein de la classe politique américaine avait dénoncé, à la veille de la démission de Nikki Haley, les cadeaux indus acceptés selon elle par l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU. L'ambitieuse femme politique a annoncé mardi son départ de l'administration de Donald Trump, à la surprise générale. Elle n'a fourni aucune autre explication ...